mardi 25 octobre 2011

La war des tonbou.

Voyez vous mes tendres mollassons 'ternetovore, aujourd'hui j'flémardise dans mon paddock à la Al Bundy, une paluche dans l'falzar et l'autre qui porte gracieuseument mon doux verre de picrate qui tâche jusqu'as mes lèvres violassé. Pi v'la 'ti pas que j'tombe sur le film qui as guidé mes cousins, cousines et moi même dans nos jeunes vies, et autant précisez qu'on est un paquet dans l'équipe, niveau r'production dans ma smala on c'est pas r'posé sur nos lauriers, croit moi bien, a tour de bras qu'ca y'aller! J'm'évade un peu du projet initial...La Guerre Des Boutons. Ah mes aieuls...j'était pas prêt, j'sais qu'ils ont fait tout un barouf sur les 2 nouveaux qu'j'ai pas vu (pi donc j'ai pas grand chose a carré, mesdames, messieurs l'honnêteté fais parti de mes principes (oui, oui!)), mais moi j'parle du "real" mon salaud, Le brac, P'tit gibus, Camus, la Marie et toute l'équipe. A cul les velrans quoi...J'était en train d'dicave le film, en tortorant mon mafé, j'me r'mémoré les souv'nirs, cousu main quoi. Puis là j'me suis dit qu'nous aussi ont as vécu notre propre d'guerre des boutons, à notre façon. Sauf que c'était pas en découpant les boutaves des frocs des péqueneaux dans face qu'on s'vengez nous, pi ont vendez pas des r'nard et des champignons pour s'faire notre trésor croit moi bien. Elle est loin l'époque du Le Brac qui veut la république pour sa bande, qui découpe les grimpants des enculés d'en face à tire larigot, qui répare la patte cassé d'un lapin avec un bout d'bois, etc...J'emmerde le 21°siècle, moi, si j'aurais su, j'aurais pas v'nu. Et mes doux enfants à cette heure ci, bah j'crapahutteré dans la fôret, le zgeg au vent, pour allez m'fout' sur la gueule avec les peigne culs d'velrans !! ah non mais qu'est c'que j'fout la j'vous l'demande ?! Non mais parfois j'me perd dans l'sens logique des choses...

jeudi 13 octobre 2011

Parenthèse.

Entre quelques lignes de mes prouesses de vulgarité, j'me permet cette parenthèse charmante, qui m'est allez droit au coeur. (Bon j'vais pas faire l'fiérot non plus, l'gus j'sais pas qui c'est, mise à part qu'il as un blaze d'english, c'qui j'vous l'avoue m'rend pas vraiment jouasse. J'déteste ces putain d'anglais. mais y'as d'la gamberge...Eugénie, merci!)

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling.

mardi 11 octobre 2011

Bracelet & ciré jaune.

Rideau sur mon port d'attache, émigration a la surprenante. La Rochelle, je vous quitte ma belle (pour une brune mais ça j'y reviendrai plus tard.) Après avoir navigué les côtes de mon doux pays, j'ai dit bonjour aux habitants d'Euskadi (l'pays basque pour ceux qu'on jamais ouverts un bouquin, et j'sais qu'vous êtes nombreux, alors me mentez pas.) Après avoir fait mon baluchon, me v'la en terre surfeurienne, avec ma bite & mon couteau. Bien heureusement ma tante crèche dans l'coin et connaît les marins d'ce bled appelé Capbreton. Du coup me v'la parti pour crapahuté sur un p'tit rafiot nommé "Le Gavroche", il était pour moi celui-là...J'rencontre le matelot avec qui je vais turbiner, un indou londonien d'22 carats, j'pense qu'on va bien s'entendre, et parole de Neal, ce fût l'cas mes enfants. On embarque, 5 minutes que j'connais le gus et il me sort une énorme bouée 2 places qu'on a attachées derrière le bateau et là on as rit comme des cons pendant 10 minutes, ça sentez bon pour la suite... J'suis v'nu la bas pour marner je me suis trouvé un comparse, un acolyte, un homme de bar, un mec bon. Après quelques jours de mer, des coups d'soleil et une barbe, 1er sortie à Hossegor avec l'animal, putain je m'en rappèlerai...Sailor style qu'ont la jouez. Picolé plus, j'pense que c'est physiquement difficile, sans déc'...c'qu'on a éclusé c'est limite pas humain. On s'retrouve dans un troquet d'la playa avec un nom qui cause de pine et d 'sable. Et là, la rigolade s'organise, on s'est vite retrouvé un brin décadent. Soudain (normalement dans les vrais livres, quand l'soudain tombe, c'est l'moment qui fait reup ou l'moment qui respire la musique douce et l'croisement de deux r'gards pour de jolies choses.) J'vais pas mentir, j'avais quand même épongé pas mal donc je me souviens plus du déroulement précis du projet... Mais ce donc j'me souviens, c'est qu'pour sûr, putain elle était belle, elle avait les yeux qu'avait l'air de rêvait et moi, j'étais fièr comme un brevet d'pilote a réaction parce qu'elle les avaient posés sur moi ces jolies zyeuxs. On en est arrivé à jacter tous les deux, quand soudain (c'est là le soudain qui fait reup...) Wonderwomen qu'arrive pour sauver sa copine comme si j'allez la violer, putain elle m'a tué la môme. Les filles, je tiens à souligner c'point-là, vous avez toutes une copine qui sort des phrases à la con du genre "On avait dit qu'on passé la soirée ensemble! Puis en plus il est moche." Où "allez viens on va dansé c'est ta préféré." Ces quoi ces manières putain d'merde, toi t'es décontracte en train d'faire sentir ton aftershave à une brune ténébreuse et y'as Mme Doubtfire qui t'ruine tes espoirs en 6 secondes. Parce qu'elle veut avoir sa copine QUE POUR ELLE. Un type pas gentleman il lui met un chassé et il lui dit "Partage bordel de merde!" Moi je me suis contenu mais j'avais la patte qui tremblé un peu quand même. Quelques moments se passe, je reste dans mon ambiance "Patron, sert moi un rhum !". Quand la p'tite me rejoint en loucedé pour continuer notre discussion, j'ai trouvé ça d'un romantique, moi qui suis quand même pas du genre à lâcher une larme d'vant Bambi, je dois dire que j'ai aimé ça. J'avais l'impression d'avoir chourave un bonbec dans un leclerc et d'me cacher pour l'becté décontracte, satinée, du cousu-main. Mais c'était sans compter sur la copine de la mort, j'avais l'impression d'être Hansel & Gretel et qu'c'était la sorcière qu'allais nous grailler. Je passe mon tour, et j'rentre dans ma cahutte en zigzag avec l'air un peu maussade. Parce que je le r'dit pour ceux qu'ont mal lus, putain elle était belle. Un bref arrêt a mon plumard et un lavage de chicos après, Je rempile chez l'amiral du penjabi pour repartir en nouba. On a chaussé nos bottes, enfilé nos cirés jaunes, et on est parti comme ça, Old school motherfucker, "the fishermenz" qu'on c'est blazé. Arrivé dans l'rade, une bouteille de rhum, une deuxième... Soudain (j'arrête avec ça c'est de la merde comme idée.) Elle passe la porte, mais, parce que y'as un mais sinon y'as pas d'histoire et tout l'monde rentre chez soi. Toujours avec cruella d'enfer. Je m'dis qu'ce coup-ci je peux m'coupé une couille et la r'vendre sur Ebay. Putain ça m'a cassé mon ambiance... Du coup foutu pour foutu, on va en boîte, toujours ciré style, je précise. Si je m'arrêtais d'boire j'serais un autre homme et ça j'y tiens pas, j'peux t'dire que la j'suis bien resté moi-même, authentique. Là, la môme passe la porte, viens m'chuchoter délicatement à l'oreille que son gémini cricket de copine s'est tirée. Sans est suivi un agréable, douce, tendre, drôle soirée avec ma belle d'un soir. Parce que l'2eme "mais" arrive, il a fallu que j'tombe sur une p'tite qu'avait une histoire à laquelle j'ai pas compris grand-chose, déjà parce que j'écoutais pas (j'ai arrêté d'écouter à "j'ai un copain") et moi je me suis dit "j'ai pas de copine mais j'ai la scoumoune." Vous savez ça fait partie des moments qu'tu passes avec quelqu'un en pensant qu'autour de toi ça sent l'encens, qu'tout l'monde sourit et qu'tu te marre parce qu'on ta dit bonjour. Là d'un coup sa sentait la merde et j'avait pas envie d 'sourire. Ces prochains jours ça f'ra parti des raisons que je donnerai quand on me demandera pourquoi j'picole, parce qu'elle me plaisait, mais qu'elle lui plaisait à lui aussi. Mais j'ai la stature d'un tragédien...je laisse les autres se contentez du bonheur, la consolation des médiocres. Alors je repars sur l'océan sans sirène dans mes filets et en homme libre, toujours la mer je chérirai.