mardi 18 août 2015

Le vin est tiré.

Il n'y a de veine que pour la canaille, que pour ceux qui pensent que puisque le vin est tiré il doit être bu, et goulûment...

L'âge blanchit bien des têtes sans les mûrir alors pourquoi compter les boutons d'ses fringues en attendant cette salvation qui n'pointera assurément pas le bout d'son blaire je vous le demande. La tergiverse m'enquiquine, ça m'tanne de n'pas y voir clair. Les relations se ternissent et la léthargie ambiante n'arrange pas bien notre fourbi, la foule a tellement besoin d'une tronche pour leur dicter le chemin à emprunter entre les vagues de merde engendré par le flot du monde, qu'elle en vient à oublier l'introspection et c'est là que l'équation se complique car tout le monde réussi par contre a faire part d'un égoïsme incommensurable. J'me questionne.

Mon premier conseil déjà c'est de commencer à fumer de l'herbe si c'est pas déjà fait, parce que vu comme on s'fait enculer ça devient nécessaire d'être détendu. Lorsque tu te sentira comme tu doit te sentir après cette première cigarette de cannabis tu en profitera pour casser une graine, si on veut commencer la gamberge faut avoir le buffet calé pour éviter les étourderies. Une fois que tu à fini d'jouer d'la fourchette, tu en roule un autre et tu le fume. La vie est une chienne on c'est pas c'qui peut t'arriver en sortant de chez toi...Sort de chez toi, va baiser ta voisine, ou la voisine de ta voisine, ou sinon tu reste chez toi et tu en roule un autre. Prudence est mère de sûreté, la vie est chienne, on ne sait vraiment pas c'qui peut t'arriver en sortant de chez toi. Sort de chez toi pour de vrai, respire, donne une pièce a un clodo ça donne bonne conscience et avec toutes les saloperies que tu doit avoir sur la tienne on sait tout les deux que ce n'est pas négligeable. Dirige toi d'une démarche souple mais déterminé vers ton libraire, entre dans la boutique en essayant d'éviter la paranoïa car rappelle toi que tu viens de fumer 3 cigarette de marie jeanne en un laps de temps relativement restreint. Parle avec ton libraire, même si c'est un con. Si il est con, t'apprendra rien mais tu peux peut être rigoler, et moi le dernier gars que j'ai vu rigoler il est plus tout jeune. Ne laisse jamais passer une occasion de rire, car selon mes derniers cours de voodoo, le fantôme de Pierre Palmade viendra te hanter et la dernière chose que tu veux mon pote, c'est avoir un cul d'fantôme sidaique qui vient t'casser les couilles dans ton troisième sommeil. Du coup tu d'mande au libraire un livre de Alain Guyard qui s'appelle " 33 leçons de philosophies par et pour les mauvais garçons" Déjà avec ça tu pourra t'former une petite base, puis si tu comprend pas bah tu pourra t'en servir pour caler l'armoire normande. Ce livre à botté le cul d'mon esprit, j'espère qu'il en bottera d'autre. Il est temps de s'ouvrir au monde compadres, on peut tous s'y retrouver.

P.S; Je tiens à remercier toute l'herbe que j'ai fumé aujourd'hui, et les jours d'avant. Ainsi que toutes les personnes qui liront mes saloperies, aujourd'hui et les jours d'après. Amen

Clique ici pour découvrir l'ouvrage ou caler ton armoire normande

vendredi 30 mai 2014

Palpitances.

Écrire sur l'écriture. M'y v'la. Fallait qu'l'idée m'transperce, parce que dans l'fond, hein, quand tu fout l'coup d'fourchette bien en d'dans, l'écriture; Formulation d'la gamberge, mes pensées m'définissent et c'que j'suis à vrai dire, c'est la seule chose qui m'appartiennent réellement. Alors dans un altruisme sans fard j'débagoule, pour le primaire connard ainsi qu'pour M'dame la duchesse. Y'a une similarité entre beaucoup d'gribouilleurs "connus" qui m'as toujours fait phosphorer, c'est le besoin d'rendre à un autre pisse-copie leurs envie d'plumifier du paplar. Ça m'as toujours dépassé. N'est c'pas un besoin primaire l'écriture? L'option trop délaissé à mon goût d'organiser sa grise matière puisque mise à plat, dans cette degueulasserie planétaire nous laissant infusée dans un flot constant d'information presque autant chiassiforme les unes que les autres. Comment peut on s'en sortir sans rayonner un brin l'merdier ?!

Quant à moi, quitte à en chiffonner deux, trois, c'qui m'empêchera pas d'ronquer j'te l'accorde..
M'est pas v'nu l'envie d'griffonner du fafiot en ligotant Zola. Ca m'est tombé sur les endosses comme une maladie. En loucedé, comme le cancer après la chimio que fut l'éducation nationale pour ma pomme. Seigneur. J'm'en rappelle encore...Pourtant, c'est dire si j'ai essayé d'oc-cul-ter, j'me forcer à oublier la phrase qui m'avait était dite à peine sortie du museau souvent fétide du ou d'la professeuse. Nan merci les gars, j'laisse ma part, servez-vous. Moi j'ai opté, pour la connaissance version Raymond. C'est un style, discutable certes, mais qui m'convenez comme la canne blanche à l'aveug'. Ray c'est mon paternel. J'parle de lui mais dans l'fond c'est d'l'esprit familial que j'm'en veux t'discuter. La transmission du savoir, du vrai. Pas des merdes écrites dans l'bouquin d'"Histoire" qu'on t'as obliger à acheter (ou à chourave ca dépend d'ou tu vient.) Tu m'diras que j'embellie un yota la chose et ta pas tord mon copain. J'en ai manger quand même d'leurs étouffe chrétien, mais pas lerchém. Dès qu'ce fût autoriser par Dame la Loi z'ont gentillement préconiser que j'plie les gaules pi que j'décanille vers les ouvrages des gens d'ma race c'est à dire ceux qui courbe pas l'échine devant les pages de bousas qu'on leurs inculque au forceps. Alors depuis c'temps, j'm'esquisse ma p'tite culture en décontractance, j'tend l'oreille, j'fulmine sur c'qui m'touche pi j'mets l'reste à gauche pour quand j's'rait grand.

J'dois quand même être honnête et t'dire mon bon copain, qu'cette démarche qui m'était chère et l'est toujours ma guidé au gré des savoirs vers cette toute poétiquo-argoterie qui m'sort du buffet, pi j'vais pas t'cogner un paragraphe de cent lignes sur les pimpims qui m'on mis goût aux écritures car pour moi l'Illustre restera mon délicat rockenroller, l'Homme qui ma donné l'envie du bon mot, capable d'ergoter sur mille et une chose d'une façon si divine, tellement propre à son essence d'homme libre, d'inventeur de mots, dans une recherche constante du terme qui nous f'ra marrer. Alors dans ce bain, j'rajoute de la mousse, j'laisse trépigner l'syphon en lui susurrant entre deux flatulences remuant l'eau stagnante que j'suis pas prêt d'décarrer d'ces eaux ou j'me plait tellement. Pi t'façon y'a qu'ca qui m'file le tricotin authentique de gratter ma plume jusque qu'ca sente le cramé dans la turne, le reste m'embrume...J'ai la gueule embrumé comme une légende celtique, sans ça j'me souviens plus qui j'suis ni d'ou j'viens. Juste des vapes qui m'remontent en souplesse, dans les éclaircies. Sans ça j'ai l'impression d'être acteur dans une éternelle répét', en ayant l'bon rôle mais ça reste une répét', un aperçu, j'ai l'synopsis en fond mais la tirade magnifique s'fait un peu languir. En inlassable con j'prend c'qu'on m'donne et la répét' s'éternise. Comme une impression d'licher les mêmes canons et d'honorer les mêmes gerçes, pas vraiment d'variables à prendre dans l'équation excepté la teinte des liqueurs et la couleurs des toisons. Ca lambine putain et j'ai pas eu mon quota, j'revendique parce que j'y est droit ! J'ai assez mangez mes pompes pour reclamer des palpitances. L'karma z'apellent ça, sur l'schéma j'essaie d'm'y coller mais doit y'avoir des paramètres dans les hautes sphères qui m'on echappé, j'm'apelle pas Earl j'compte pas t'faire une liste mais merde j'ai foutu du diluant dans mon verre de rouquin, alors ?!
Ou qui sont les vrais plaisirs?

Tu m'diras, j'vais pas la vendre Causette ma jolie histoire hein?! Ont as tous notre sac à dos à s'coltiner, pour certains il est rempli d'plumes, pour d'autres fourré d'merde, pi y'en as qui décident de quoi il va être bondé, mézigue, j'ai opté pour l'pot-pourave. Fleurs, alcool & poèsie. Mon premier pour l'odeur, le deuxième pour m'aider à gamberger au troisième car oui mon cher ami, dans l'monde ou j'vie les délicatesses littéraire n'vous tombent pas sur l'paletot comme la cellullite dans l'legging d'une bachelière !
Rien qu'd'y penser ca m'ravage la membrane...Y'as pas à dire, sans mon stylo j'ai plus l'gout à rien. J'les vois d'la les récalcitrants qui vont m'affubler d'nostalgique, mais quand on m'parle de nostalgie j'pense à James et quand j'pense à James j'pense à Térence pi à nos belles années. Et si y'en a un d'vous qui s'la sentirait O.P.J en posant les questions qui taquine en m'demandant la différence entre hier et aujourd'hui, j'lui répondrez qu'c'est la même différence qu'entre la cuite & l'ivresse.
En parlant d'idées d'un autre monde, j'absorbe celle qui émane de mon verre pur malt à la santé du Grand, un à qui j'en dois d'sevère courettes, un d'ceux justement qui m'en a donné d'bien réel des échantillons sur les palpitances réclamé, un frangin qui mériterait que j'chie l'équivalent du dictionnaire Vidal tellement y'en as à dire. Mais comme j'ai la pile un peu fragile sur les drames, j'garde ca au chaud en attendant les jours meilleurs. Pour l'heure j'garde mon encrier pas loin pour continuer à baigner dans mes rêveries, a balancer le trait noir d'mon stylo bille sur la fine frontière qui sépare les merveilles du fond d'mon caberlot aux merdes jonchant la surface de nos vies. J'lève mon godet à ton souvenir homeboy. A nos mort. A nos amours.

mercredi 5 mars 2014

Fils à personne.

Laszlo était un p'tit gars qui appréhendait plutôt bien l'tout v'nant, un brillant, un enfant de la balle (pas celle du cirque, l'autre.) Un débrouillard d'première quoi. Il vient d'voir se refermer derrière ces endosses corpulentes de jeune mâle, les lourdes d'une taule pour jeunes délinquants. Mais avant d'rentrer dans l'bisbi et d'lever l'rideau, laisse-moi t'compter la fabuleuse historia de; Laszlo l'délicat.

Né d'une brave femme de mère qu'avait comprise assez vite qu'la Hongrie profonde ne ferait pas qu'du bien à ces rêveries d'grand monde, s'fouta le balluchon sur l'cornet pour sinuer vers le vieux Paname dans ces envies d'sublime ...Faute grave. Elle se retrouva les ribouis dans une merde compacte comme de la siure, si noire qu'elle lui f'sait amèrement regretter le fumé délicat d'ses bouses fleurant les champs Hongrois. Suivant d'la péripétie en veux-tu en voilà nacquît le môme Laszlo, d'un paternel à usage unique qui rejoignait la liste infatigable des fils de renard qu'avait pas oubliait d'être si con que refiler des marrons aux bonnes femmes leurs donnait l'illusion d'être supérieurs en quelque chose... Cette liste-là recensée malheureusement un paquet d'paluches qui avait eu la caresse un peu ferme sur l'visage innocent d'cette femme qui si peu d'temps lui avait servi d'mère, avant d'être un souvenir.

Un peu plus bourrin qu'les autres, c'qui avait suffi... Il l'avait frappé d'un coup d'chourine dans les éponges après lui avoir déboité l'caisson à s'en faire saigner les phalanges, étouffée dans son raisiné, la mater avait subi là son dernier assaut, le dernier coup de tous ceux qui lui avaient arrangé la gueule au fil de ces années. Le dernier, sauvage, moyen-ageux. Laszlo lui, vient de souffler sur sa 8ème bougies, joliment déposé sur un magnifique gâteau fourré aux emmerdes.

Le v'là jouant la grande partie en solo, une partie commencée dans l'immondice avec une seule carte en pogne, celle de la jouer fine, tout dans la souplesse. Car mère nature (celle-ci ne ressemble pas à grand-mère feuillage dans Pocahontas tu l'auras compris.) N'l'avait pas doté d'une armature pouvant envoyer d'l'avoine aux récalcitrants, dès lors les jeux vont c'faire, rien n'va plus. Après la mort tragique de sa pauvre mère s'embourba dans l'affure le joyeux troupeau de dèsassistance social et d'gratte-fafiots promettant au moutard une vie presque équilibrée. Mais le ballotage de smala en smala commencez à lui filer l'tourni, entre ceux qui toléraient sa présence pour gratter un bifton et ceux qui lui f'saient l'coup d'l'éducation catho à grands coups d'trique dans les reins...Le bout d'homme n'demanda pas d'explorer l'sujet en longueur et décarra sans dire merci vers l'inconnu, incertain oui, mais qui humerait certainement meilleur que le bon vivre que lui avait promis le ramassis d'narvalos promu à faire de lui un homme comme eux l'entendait mais cézigue, ce n'est pas dans l'grotesque qui comptaient la jouer, bouffer de la merde certes, mais avec panache.

Il avait pris goût aux horloges paresseuses, après ce début d'partie foudroyant il avait décidé d'prendre son temps. Prendre son temps pour baiser la femme du voisin et lui étouffer un peu d'talbins au passage, prendre son temps pour monter des coups pour vivoter avec d'autres paumés un peu plus cons que lui mais qui absorbé par l'aura dantesque du mouflet l'aurait suivi au bout, et le bout pour eux, n'était jamais loin. Il avait une bonne gueule et l'phrasé enivrant, une attitude détachée presque fataliste qui lui donnez des aises pour embourber l'micheton à sa convenance. Il n'attachait d'importance à rien si c'n'est à prendre soin de n'jouer que par ses propres envies. Et ses envies le firent naviguer d'bonnes femmes sans grand intérêt à ses yeux, en cascades sur les toits d'sa ville pour alléger les bourgeois d'leurs lourde joncaille.

Un jour ensoleillé, brulant, il avait décidé d'aller étouffer un peu d'came dans un joli pied-à-terre d'rupins qu'il pensait inoccupé dans les banlieux chics. Le v'là en route, sans peur ni craintes, le visage sobre, sans émotions. Arrivé d'vant la cagna il esgourda un cri strident, pencha la tête est aperçu une lourde pogne entamée la peau diaphane d'un visage angélique ou l'rouge épais d'une tache de sang juré avec la blondeur fragile de ce bout d 'femme. Stoïque le temps d'une seconde, revenu à ses 8 berges, il enclencha c'que son corps d'enfant n'lui avait pas autorisait, la loi du talion s'empara d'un bras vengeur, le sien. L'image de sa génitrice obstruée tout l'reste. D'une énorme châtaigne il brisa le carreau de la baie vitrée, alpagua l'assaillant et laissa danser ses poings écorchés par les bouts d'verre sur la misérable trogne de cet homme qui n'ferait plus jamais d'mal à qui que ce soit. Assise par terre, l'angélique assistée a la scène sans moufter, laissant pisser le flux ensanglanté d'son pif déboité. Laszlo n'sentit plus aucune résistance sous la puissance de ses coups, la fureur s'estompa, il s'assit près de la môme, un calme choc envahi l'Homme, il sent toutes ces années d'errance l'abandonné, son vide se remplir. Il avait enfin reussi à atteindre tous ces fils à personne, tous ceux qui bandait en cognant la plus belle chose qui fit partie d'sa vie, sa mère. L'oxygène sentait l'fer mouillé, le sang, il respira profondément, attendi les perdreaux dans un silence absolu, Souria à la môme libérée et à un destin sans lâcheté. 4 ans plus tard s'ouvrirent les portes de la geôle et avec elles l'apaisement d'un nouveau départ qui paraissait moins vaseux que le premier.

jeudi 30 janvier 2014

Autopsie d'un nave.

Pendant qu'on s'gorgent les éponges de l'air qui nous plait, eux ont besoin d'une ventoline. Car nous ciselons nos vies d'une main Raphaelienne et qu'ils restent loufiat d'une tête qui les guidera pour évoluer dans l'cliché ou ils sont en faction, celui du; Chacun pour soit et Dieu pour tous. Parce que nos vies d'bohèmes les dépassent et qu'ils stagnerons dans l'plagiat une longueur derrière nozigues, pour ces raisons là; Ils s'endormiront en caves et nous nous reveillerons en hommes libre.

Combien sont ils? Combien qu'on en a bigler, triste d'être là, presque sans vie, à la r'cherche du frisson qui nous décrit si bien. Essayant d'manier nos verbes, d'se linger comme nos pommes. T'en fais pas rupin, j'me doute que vu d'ta grosse cagna bourgeoise entouré d'parents aussi cons qu'toi, les palpitances de la zone ca doit t'rev'nir comme une embellie mais tu voit flou gars, tu t'monte le bourrichon a penser qu'nos aises nous sont tombez sur l'paletot une belle matinée d'printemps, tu pense que l'encanaillerie t'aidera à soulever d'la frangine pour plus t'caler l'zgeg sur l'épaule en rentrant dans ta turne...Triste sort. Oh pi allez ! Caltez boudins, vous sentez l'ail ! J'peux plus m'coltiner avec les branques, c'est vicéral. T'étonne pas si y'as d'la tendance à s'graisser l'toboggan, parce qu'vaut mieux s'humidifier l'jabot aux alcools plutôt que d'prend' part à cette divine connerie ambiante qui m'conforte dans mes idées. Tout m'fait rire, j'fout les arpions ou j'veux pi ni dieu ni maître. Qu'est c'qu'on veut nous ? C'est sublimer la chienlit. Continuez d'vous d'palucher dans vos égoïsteries, nous on n'salut plus. Ils z'y voyent pas clair en plein midi, nous on affutent, on distribue vu qu'i faut s'servir soit même. On n'prend'ra jamais part à vos enfilades tas d'cloches. Qu'ca soit d'tout bords rarent se font ceux qui vivent réellement, déja pour eux même et encore moins pour les autres, c'est à dire pour d'la vrai! Parce que quitte à s'bruler les doigts, on s'les cramera par les deux bouts !

Nous vivont comme un glaviot cracher en l'air, à la virevolte, tandis qu'de l'aut' côté c'est stagnant comme d'la salive dans une bouche infectée. Nous ont aiment voir les mouflets courir, bousiller leurs croquenauds en s'emmelant les pinceaux, s'écorcher un peu la cuirasse pour repartir de plus belle en s'mouchant l'pif avec la manche. Se r'trouver à quinze dans une carrée enfumée, en famille pour partager une jaffe, c'est ca notre vie, n'pas défendre son bout d'gras mais en couper la moitié pour la r'filer à son frère. Alors j'la voit suiffarde à celui qu'a une vipère dans la fouille car chez nous, on dit que si rien n'est partagé, tout est perdu...

vendredi 21 juin 2013

Pour les clés du bonheur, adressez vous à la concierge.

Je barbotte, farfouille inlassablement, je fais des oeillades de tous les côtés, à la recherche de quoi? Du vrai mon con...
  
À force d'évolution et d'une gamberge tricotée maille par maille au gré du suif où des douceurs m'étant étaient infligées par la vie, j'sus en train d'reflexionner avec ardeur, me d'mandant si l'vrai existe toujours, et s'il est dans l'coinsto ...S'il va s'décider à pencher d'mon côté.

"J'dors qu'd'un oeil moi, pendant qu'ils roupillent j'me frictionne la matière grise chérie. Laissons les politesses aux gens mornes, aux dénoués d'passions, aux platoniques. Ta pogne j'veux l'embarquer avec moi et quand elle s'retrouvera blottie dans la mienne, on aura accès aux grandeurs ma douce."

-Voilà c'que m'avait répondu ton grand-père, quand une première et unique fois, au cours de notre première danse, j'avais détourné la tête d'à peine un poil lorsqu'il c'était approché de quelques centimètres. Impressionnée ou par pudeur certainement, je n'm'en souviens plus à vrai dire. Ce donc je m'souviens c'est d'avoir eu l'impression d'être le centre, le point lumineux d'ce mitan asservi par les crapoteux d'tout genre, car lui me regarder d'une façon qui me faisait vivre mon p'tit... d'une insistance saine qui m'avait fait oublier ma gène, avec ces yeux gourmands il me fixait, presque assez pour me transpercer les prunelles. Je m'sentais scruté par les autres au milieu d'cette piste, au milieu d'ce bouge ou baguenaudé tous les voyous et les gosselines du quartier. Après ces paroles, j'avais fait abstraction de tout, en quelques secondes nous n'étions plus qu'deux, enveloppé par les lumières tendres et l'accordéon rythmé par les doigts secs et longs d'un artiste. c'était la première fois qu'il me parlait. Assise sur une banquette, il passa prés de moi marqua un arrêt et me regarda fixement l'espace de quelques secondes qui semblé duré des plombes. Il restait là, devant moi, il souriait presque autant qu'moi, avec un sourire en coin que j'verrais rarement quittez sa trogne, et une gueule douce, vaporeuse qui semblait toujours dans des rêveries. Pourtant la vie qu'ont tentée d'prendre par le bout qu'on pouvait, sentez pas la barbe-à-papa tu l'imagines... Il était lingé comme un milord avec un costume bleu marine finement rayé d'gris perle, une cravetouse piquée par une perle ramenée à l'éclat d'ses yeux a semi-couvert par le rebord baissé d'un borsalino en feutre gris qui laissé filtrer juste c'qu'il faut de tendresse et d'sincérité. J'aurais l'occase de découvrir qu'il en avait du bagou, mais il ne moufta pas un mot, comme s'il voulait qu'ce moment dure des années... Jusqu'à c'que serré contre son torse, sentant en moi cette pointe ce "qu'en-dira-t-on?" émané, il me bafouilla ces quelques mots qui me mise confiante, reposée et surtout pleine d'espoir."

-"Môme, j'en étais qu'a l'A.B.C d'ma vie quand j'ai berluré la première fois ta grand-mère. Je m'en rappelle comme si c'était maintenant... À c't'époque j'étais déguisé en fagots d'épine avec les gerces tu sais, j'filais pas dans les tendresses, j'dirais même que je m'en badigeonnais les couilles avec le pinceau d'l'indifférence. Mais à sa rencontre j'avais mangé la consigne de toutes mes recommandations, J'voulais pas lui montrer qu'j'étais morgan, avec les nanas tu sais faut toujours leur planquer qu'ont s'en r'ssent pour leurs jolis minois, sinon elles te font monter en haut de la tour St Nicolas et plonger dans l 'port, même à marée basse, ou pire elle te colle au garde à vous pour torcher les mômes, taper la tambouille et toutes les conneries possibles. Mais tout ça avec elle, c'était rideau, je n'pouvais rien cacher, je n'repondez plus de rien, je m'foutais d'tout, de tout sauf d'elle. Tu l'aurais vu mon p'tit, assise sur sa banquette, moi j'avais l'regard dans l'vide et à sa vue il a trouvé quelque chose pour s'raccrocher. Elle avait d'jolies anglaises toutes blonde qui dépasser d'un béret noir, et elle sentez bon seigneur, elle suée l'amour. Ce moment fut presque absent d'jactance, pourquoi parler quand les mots n'viennent pas, je n'arrivais à rien à lui dire, elle non plus, pourquoi?! Parce que l'on savait drôle. On savait qu'elle et moi c'était le béguin carabiné, un amour qui monte, celui qui nous raccrochera à la vie si peu reluisante, celui qui coule, paisible. On a dansé, on s'est embrassé, et ça n'a pas cessé. En preuve mon joli môme, me v'là en train de t'racontait l'histoire de deux jeunes gens que l'futur n'a jamais tourmentée, puisque ensemble, le présent les enchantent."

jeudi 18 avril 2013

Vague a l'âme.

Parce qu'il arrive beaucoup d'choses entre l'verre et la bouche, ça t'tombe sur l'paletot, a la surprenante, hier t'etais jouasse, aujourd'hui t'as l'coeur gros, une gueule à caler les roues d'corbillard, le coeur en dégoulinade. Tu t'etais laissé miroiter qu'la liche absorberait l'vague à l'âme qui t'ronger la couenne jusqu'à en saigner mais quand l'retour d'bambou t'alpague t'es rien d'autre qu'un bambin qui lâche les écluses, tu miaules a la pathétique et tu t'sens con comme Michel Petrucciani dans une partouse d'obèses. C'est c'que j'entreprends comme les retours difficiles du lâché prise, le come back du moment où t'as flanché au bras d'ssus bras d'ssous, celui ou la s'conde d'avant t'étais l'roi d'la piste, le fringant minet qui s'préoccupé à la va comme j'te pousse des états d'âme d'la mignonne qu'tu berlurer, puis après quelques embrassades, quand la bagatelle c'est mise en branle, l'temps d'cligner des mires et terminarès, au panier ! Rejoint les autres coco ont attendez plus qu'toi... Tu m'diras ça fait partie du jeu d'trinquer. Un jeu qu'en vaut l'chandelier, quelques temps d'amour véritable valent des années d'souffrance. En attendant tu laisses les bégueules, les expansifs à leurs putasseries et t'attends qu'ce sentiment insoutenable décanille, a coup d'anisettes, a coup d'moukères, a coup d'abstraction, a coup de c'que tu peux... Pi du coup tu rentres dans ta cagna l 'soir, tu t'retrouves seulâbre, et tu t'mets à déblatérer c'genre de niaiseries en pensant que ça va t'apaiser. Tu vas aller t'paddocker comme un con, les babines encore humides de tout l'sirop qu'ta éclusé, en espérant que demain t'esquintera moins. Car le temps n'a rien à voir la d'dans, c'n'est pas l'temps qui détruit la falaise, c'est la mer. On aura beau dire, dans la vie du gadjo moyen c'qui fout en l'air réelement le lambda, c'est pas la gniôle, les sèches ou la schnouf... C'est l'béguin. Ça t'alpague par l'colbac un beau jour, toi t'es relaxé, tu t'y attends pas. Et là l'temps d'reflexionné, tirez l'rideau gens d'la liberté on va plier. Parce que à partir de désormais tu n'pensera plus qu'a Elle. Bien entendu regret a gros bouillons de tout c'que t'as pu y faire vivre, parce que dans l 'fond, t'as toujours connu d'la morue d 'comptoir, pas vraiment a cheval sur les mondanités...Mais quand l'coup d'sang ta agraffé, l'a fallu s'raccroché aux branches. Manque de veine, pas vraiment d'baraka sur la poloche. L'naturliche remonte au galot et l'tiens est loin d'être reluisant, alors tu lui dis que t'est morgan, tu la laisses décarrer pour aller vivoter les jours heureux, l'air con mais digne. L'vague à l'âme c'est rien d'le dire, ça boursoufle, ça asphyxie. Tu l'avais entre les pognes et c'était beau. Maintenant qu'elle a calté tu n'voit que par elle et l'moyen d'reprendre tes billes...Dès lors tu cours à la chasse aux papillons, la poésie n'est que lumière, d'ailleurs quand un poète parle les papillons viennent tourner autour de sa bouche.

samedi 15 décembre 2012

Sans contraires il n'est pas de progression.

 Des couilles congestionnées ça dure que quelques heures, mais un palpitant amoché ça peut durer des années. ah y'as d'quoi s'triturer l'intellect sur la question. L'engagement, s'entifler avec une gerce... Ça a collé les miquettes à que'ques cadors croit moi bien. Y'en as plus d'un à qui ça a foutu l 'trac.
 Tu m'rétorquera avec ton sens incommensurable de la repartie qu'c'est quand même plus peinard de t'mettre les miches au chaud loin du bain d'emmerdement qu'est inclus gratos dans l'fait d'être marida. Parce que c'est vrai qu'avec le primaire, le rustre, le solliciteur du "part devant j'te rejoins" y'a quand même une veille tendance a donné dans l'évasif quand il s'agit de s'foutre a la colle avec une môme, y'as l'option qui taquine parce que t'es croque mais ça fait moins d'suif de visiter les fions des voisines... Tout en leur attribuant l'respect qui leur est du of course. Car si la p'tite te mouche tu peux laisse quimp' sans t'faire de mouron et entreprendre la suivante tu piges? Et encore better pour le Roméo si c'est un miroir à gonzesses, si ça joue dans le feutré avec les nanas, ça évite les avaries. Puis pour c'ui qu'est un peu moins enragé du jupon, C'ui qu'a le charme moins prononcé, ben il aura mal aux valseuses que'ques plombes pi c'est mare. Tandis qu'le chérubin qu'en as une dans la peau le turbin s'gâte. En cas délourdage intempestif, la pompe à raisiné met certainely plus longtemps à s'colmater qu'une paire de balloches qui s'est vu annulé l'déléstage prévu. J'en connais deux, trois qu'ont plus rien qui palpite sous l'téton gauche, une pavâsse à la place du coeur.
À défaut d'avoir été mis en bouteille le bougre boira son contenu. L'esseulé est un être errant qui recherche dans les vignes du Seigneur son paradis perdu. il quémandera tendresse auprès d'infinies putains, jouissance machinale et adieu terne.
Lorsque las du superflu, se débridera la lourde de son désir et là, il reprendra la quête du sein Graal nommé Amour. L'intensif de qualité... Le rêve se faisande, la foi reste. On pense s'affranchir de la doctrine universelle qui stipule qu'être jouasse dans la vie, et favorisé fortement par l'option "je veux aimer et être aimé." Au terme, c'est celle qui relit les prolos des rupins, les consanguins des métisses, car sans contraires il n'est pas de progression.

jeudi 1 novembre 2012

A ma môme.

Inébranlable, jusque dans ces flots vengeur
songeur, dans la quiétude de ces eaux imperturbable
je dinerais à ta table amour, envers et contre ces grains possessif
puisqu'au canif sur la coque de ce toujours, je graverais nos contours
d'un sillon d'abbysse, deux coeurs à nos désirs
pavillonne notre insubmerssible navire, c'est aussi haut que je hisse
sous le plus doux des zéphirs.



Enivrante accoutumance, entretenue par ses pomettes rieuses
après ces centaines d'offenses, me voilà béni des dieux
loin de mes songes l'image pieuse a sa vue
car le pauvre diable que je suis ne peut mieux
et tu sens contre ton sein ma douce, les caresses d'un bienheureux.



Pantin impuissant du fou métronome
de cette mer qui m'a promis son sein
homme d'un coup enfant, j'en viens
à cette terre qui m'a juré le tien.



lundi 18 juin 2012

Ô ma douceur.

"Moi qui n'croit pas en l'éternité des passions, c'est surement entre ses bras que j'vais calanche, alors en attendant...Vivons emsemble.
Jusqu'as c'jour ou sur le quai, crechera plus c'regard noircie par l'rimmel, posé sur mon vaisseau prenant l'large. C'jour là, j'en voudrais a la mer entière."

           Ô ma douceur.

j'ai chaussé mes bottes bleues, encore je part. J'm'en vais r'joindre mon amante comme tu dit, celle qui m'accapare. J'apostrophe un doux baiser sur ton front chaud, enquille un baluchon sur mes fières endosses et imprime ton image dans mon esprit. Dans 15 lunes, 15 nuits et nous nous r'verrons. Pour l'heure, cap au suroît et j'salue les grains.
Au passage des feux du port, j'me r'mets c'faciès de môme, r'tenant ces lacrymales avec peine, f'sant etinceller ces yeuxs pareil qu'a l'étoile polaire les noilles d'hiver. Ces yeuxs qu'avait plus l'air de rêver, ces yeuxs qui m'obséde.
J'me d'mande si t'as peur pour moi, si tes pensées pour ma gueule iodé n'laissent de place pour rien d'autre dans ton palpitant, ce metronome qui m'manque déja. J'me d'mande si c'soir tu roupillera seule, car tous te veulent.
J'ai passez la nuit les paluches dans la flotte, demaillant d'mes filets les trésors de la mer.Le sel cristallise dans ma barbe, une brise consume le megot posé entre mes lèvres, j'attend, l'âme en peine. Le r'gard tourné vers l'est...Ca y'est, le prisme des couleurs se r'fletant dans les embruns m'apporte le jaune des tes iris, ma poule aux yeuxs d'or.
En lovant une aussière dans une caisse vaseuse, j'lambine a choufé la mer a l'orée du jour, dans une grisaille presque terne, une fine bruine lancequine a la surface de l'étendue, brouillant doucement cette mer presque calme...Une apparence de tamise nappé d'"fog" dans l'London des films d'espion rosbeef, m'amène a une douce salope de nostalgie maussadesque. Cette eau percutant ce presque miroir marin, m'embrume l'caberlot d'l'époque ou les mouflets qu'nous etions rentrait dans les cahuttes des aisés pour appreciez leurs piscailles, sous une pluie tiède, dans la torpeur d'une journanche d'aout. Et fatalement a toi, ma tendre.
Il est tôt, j'm'endors, toi, tu t'eveille, tu m'manque depuis des années, pourtant, on c'est quitté la veille.
J'maudit déja ce jour ou tu partiras, las de m'attendre.
"Dès lors ou mon âme n'aura plus pour toit cette passion, l'océan n'sera qu'un funeste horizon."
Et à l'heure ou sous l'matraquage de ces flots, j'glisserais, en souriant a ces tourments, j'demande cette phrase, comme funèbre oraison.
Au 46°13'991 N 1°40' 402 W Force 4 a 5, dans l'gaillard de c'rafiot sur lequel ma vie défile, sans toi. Mes dextres cradingues sallisent cette page empli d'tendresse, j'me sent mouillé, mouillé des pieds jusqu'au coeur, en patientant a l'alizée, l'zéphir, voir même la bourrasque, qui m'ammenera ma douce créature ,toi, le vent divin qui sechera cette flotte salé v'nant des abysses de l'océan ou du bord de mes cils...Pour consumer un amour, tombé du ciel, rien qu'toi & moi, entre terre et mer.

"Bacchus & Neptune comme comparses, un jour ou l'autre, l'un des deux m'noyera, car en habitué d'l'éxcès...Jamais je n'metterais d'eau dans mon vin.

jeudi 15 mars 2012

Maux d'amour.

C'est ruisselant d'ïnouisme d'voir comme les temps changent à la galopante, à toute berzingue. Le temps qu'tu t'retournes, le minet qui f'sait dégouliner les sucs cyprinesque dans les satinettes d'nos jeunes pucelles c'est transformé en un triste jeune vieux chanteur essayant de s'redoré l'zonblav dans les émissions trouduculturel type "les enfants de la télé"... Les temps changent c'est sur, les hommes moins. Et moi encore moins qu'les autres il semblerait.
 J'me f'sait cette réflexion légitime en dénombrant le taux incalculable de bougrerie de "statut" branlotin, merdique, tarte, insipide au plus haut point sur la poste d'aujourd'hui, j'ai nommé Facebook. Sans déc', j'te mets en situasse; C'matin t'émerge de ton pucier, tu sens qu't'as un retard d'affection, situation désobligeante tu l'accordes? Ben mon bon cave, il a juste à se connecter sur ce forum de remède à l'amour, d'choisir sa vénus, de débiter la fumisterie ha-bite-uel et de commencer la recette pour la bouilla-baise. Même pour l'fétiche naveton tricard de l'antre des plaisirs de nos plus plaisants modèles fût un temps, c'est d'venu l'empalade à la douce et "tu viendras avec moi quand j'irai nulle part, tu porteras l 'panier..." Quand j'pense que dans un passé proche on s'envoyait des lettres. Maintenant t'as juste à transmettre via l'world wide web que t'as envie d'décharger pour qu'ça s'bouscule au portillon...
Ça s'rait mesquin d'ignorer l'fait qu'j'utilise se procèdé à des fins charnels, mais bon, j'suis un homme de mon époque... Je reste quand même de ces gens qui prône et utilise la lettre, notre bonne veille lettre... Quoi d'mieux pour jaspiner des mots, maux, d'amour... La patience, l'attente, l'écriture, le choix des mots... Donne à la lettre un charme qu'aucune cyber saloperie n'pourra remplacez. Aujourd'hui les hommes ne tiennents plus la porte aux dames, la preuve d'un temps oublié.
J'pense qu'écrire, comme j'le fais là, participe au bon fonctionnement d'un être, expulsé son trop-plein, moufté du mal aise, n'peut que faire du bien. Et que l'on devrait continuer à s'écrire quand on s'aime, sur du papier, cacheter de notre tendresse.

jeudi 1 mars 2012

La vie en rose.

J'croise la souris, j'commence par la politesse de circonstance;
-Alors môme, quoi d'bavon en ces temps d'crise?
-Oh tu sais c'est pas jouasse, m'répond la petite. J'ai mon julot qu'ai rippé vers les tropiques pour marner...
Du coup moi tu m'connais, je flaire l'affure, et j'la joue évasif, décontracte, le mec qu'a understand que ça s'goupiller correc' pour sa pomme mais qui tend vers la distance voir le mépris. Parce que j'te remémore la situass', c'est une polka qu'j'avais d'ja entamé à la discussion mais qui s'trouver en pour- jacter avec le branque qui la laissé à découvert. Donc j'lui sors quelques boniments genre désolé, tu vas-t'en r'mettre et toute la complainte habituelle, sauf que l'amazone me rétorque la punchline qui m'a tout d'suite fait dégodé, la phrase qui t'fait rentrer l'zboub à l'intérieur, tel l'escargot dans sa coquille.
-Nan mais on est toujours à la colle.
-?
-Ouais, il est parti qu'pour 36 mois, ça va vite passer, puis on s'aime tu sais.
Alors là j'réponds plus de rien. Relation à distance qui z'apelle... Putain celle-là elle est raide, J'sais plus vraiment comment on dit mais y'as un mot pour ça, ces deux mots ont rien à branler l'un à côté d'l'autre. J'me trompe? Attends je développe pour ceux qu'ont la tronche pleine de sable. Une relation, ça laisse supposé qu'y'est du contact, ça veut dire c'que ça veut dire quoi, alors tu vas pas m'faire croire c'est pas d'ja un joli sandwich aux emmerdes quand c'est pas à distance, alors entreprendre le projet alors que l'autre crèche a 15 000 bornes et qu'tu croises Césarin toutes les années bissextiles, excuse-moi de t'l'annoncer comme ça mais mieux vaut s'asseoir sur une pomme de pin plutôt que d'cueillir ces fleurs de connerie et d'en faire un bouquet! Je travaille quand même la môme pour aller dans l 'détail.
-Sinon, t'as pas peur qu'il s'trompe d'adresse ton Roméo? Qu'il arnache une autre pouliche quoi.
La dérangée m'répond avec douceur;
-IMPOSSIB', et tu sais pourquoi, parc'qu'avant d'décarré il m'a offert une bagouse, pi il m'écrit presque tous les jours, il me dit des mots d'amour, des mots de tous les jours, et ça m'fait quelque chose.(elle est pour toi Édith!)
Putain elle a encore plus la berlue que je penser, pauvre amoureuse... Elle est enfumé d'première pendant que cézigue doit prendre ses burnes pour des lanternes magiques, gentiment en train d'se faire une collection d'maladies vénériennes sous le tropique du cancer. La pine complètement rabougrie a force de limer à couilles rabattues, quelle tristesse, autant d'confiance ruiné en quelques pensées obscènes. Elle s'est rangé l'index dans la lucarne pauv' petite, et moi j'la r'garde avec compassion et surtout une vieille envie d'lui faire la rocambole de Milan et l'tabouret Kozakh. La prendre dans mes bras, essuyer la couche de merde qui obstrue ses jolies mirettes... Lui r'donner goût aux élixirs d'amour, m'enfin, profité d'l'affaire ça f'rait mauvais genre, non?
Et puis merde hin, c'qui est pris n'est plus à prendre... Et d'toute façon, j'ai jamais fait ma communion.

lundi 27 février 2012

Que dieu sauvent les siens le diable emportera les autres.

L'artiste avait une mine de fin d'mois, malheureux en amour et ça lui donner tous les droits. Il était pas triquard avec les souris Césarin, loin d'là, il avait pas b'soin de s'passer la pogne dans les tifs pour activer la combustion, il en a fait sauter plus d'un des berlingues, il en a calcé treize à la douzaine des mousmées mais, c'était pas un furet en c'qui concernent les choses de l'amour cette pauv' pomme.

C'était un grand machin, sec comme un coup d'trique, on aurait pu lire l'baveux du matin à travers, les copeaux court et châtain, aèrien, soup' comme dans les pubs pour shampoing. Il avait des yeux bleus, transparents, en spectre, abyssal, qu'on aurait dit qu'il eusse été découpé dans un bout d 'ciel, des joues roses avec une bouille de gniard pondu dans la smaine. Jeune sang, seulâbre et un peu apache, un môme paumé comme un coup d'épée dans la flotte, trompe-la-mort comme on en croise que l'jour de la St j't'encule. Il était sinistros à vous fendre l'âme, l'genre de gus qui entre dans un troquet et qui reçoit en cadeau d'bienvenue une bigle générale et un silence d'église de 30 secondes tu situes? Tous ça lui il s'en branlait, il laissait, il s'en lavait les paluches, ça lui f'sait ni chaud ni froid, même pas tiède. Lui c'qui l'rendez branque c'était l'amour. Il voulait en croquer de la romance et oublier l'reste, les autres, les caves, les loquedus. Il avait un ver qui lui manger l'coeur et ça l'rendait triste comme un jour sans pinard. Oublier l'déluge et courir après l 'bioutifoul, c'était ça la gamberge.

C'était quand même l'type de l'apôtre d'arquer avec une ou deux polkas sous l 'coude, tu sais c'était par l'genre à aller à la messe et à boire de la flotte, lui fallait sa ration d'amour et il s'fendez pas l'cul pour la trouver crois-moi bien. C'était pas l'boutanchard craspec, il avait d'l'elégance l'homme et ça plaisait aux mômes. Faire reluire du bout d'viande sans donner l'coeur ça lui causait plus. Il voulait celle qui s'piquerait son blaze sur l'épiderme en guise d'alliance, celle avec qui il mélangerait son sang, d'une croix sur l'avant-bras en guise de voeux d 'mariage. L'inconditionnel, profonde et réciproque passion, l'amour carabiné. Croisade difficile qui s'annonçait, en va d'la-gueule confirmé rien n'lui foutez les foies. Passant outre les gueules de cire qu'on malaxe à not' guise, il s'attacha à une asphalteuse belle comme l'amour, une crevette qu'en avait schlass d'éponger du miché, soulageuse professionnelle, vidangeuse d'amour...une divine. Elle le serra fort contre son sein, l'tic-tac de son palpitant résonnait dans son caberlot. Il a fui le triste reveil au matin dans un lit qui révèle l'avortement des fougues de l'alcool durant toute sa jeune vie, désormais il sent l'raisiné qui navigue frénétiquement dans les avantages de la petite, il s'y sent apaisé, les pieds en bouquet d 'violettes. Et elle tomba morgan quand en passant sa pogne aux creux d'sa nuque il lui glissa; pourquoi ne pas rester dans tes bras ma belle, car l'homme qui fuit la varicelle, chope souvent l 'choléra.

lundi 20 février 2012

Mauvais gars & culottes en soie.

Tu la connais, toi, triste pré-pubère ingrat qu'nous autres les traîne-lattes du fond d'la classe on blazaient, avec une certaine affection "le lécheur de fion" ou encore "l'suspect" (parce qu'un suce-pets n'est pas forcément un lèche-cul.) la môme du premier rang, mais si, celle qui t'as fait monter l'tricotin durant toute ta scolarité exemplaire, celle qui s'range d'vant l'burlingue du prof' pour faire la distinguée...Ben l'jour ou elle s'rend compte Marie conasse, qu'elle s'fra jamais reluire par l'instituteur. Tu t'rapelle sur qui elle s'rabat l'enfant...Sur ceux qu'y t'pousse à la dépression et à voté Marine le Pen, les décadents, sur les buissoniers d'lécole, les grossiers, les enfants terrib', ceux qu'on des marques suspect sur leurs nippes mais qui s'en branlent...Tu les connait ceux là. Et beh laisse moi t'dire qu'tu tombe au poil césarin....

c'est à dire qu'en adepte con-vaincu du cancrisme, pour m'activer la combustion dans l'secteur du plafonnard fallait décaniller d'bonheur (oui j'ai écrit bonheur et pas bonne heure, car pour l'sombre connard qui s'pensait superieur a mézigue parce qu'il était titcheur et qui voulait m'bourrer l'mou avec des conneries donc j'me s'couez les balloches comme de ma première dent...Lui en fallait d'la joie d'vivre.) croit moi bien, c'est à dire que l'école, moi, ca m'en touché une sans faire bouger l'autre quoi. Pour qu'tu t'situe, moi jusqu'as, a vu d'pieds 12, 13 bougies j'pensais que l'édit d'nantes c'était une dame anglaise qui crechée à nantes et que quand une nana avec une moujingue prêt a démoulé disait "j'perd les eaux" j'croyais qu'c'était des os qui foutez l'camp...Alors dit toi que pour celle qui r'cherché l'va d-la-gueule de base avec moi elle était servie. J'doit quand même précisez que j'me suis quand même permis quelques minutes de refléxion sur la tisane, parce que merde elle est quand même raide? Pourquoi l'besoin d'aller chiner l'voyou d'base alors qu't'as Georges-andré 1er du nom qu'est à la queue, à la prétendance? Tu pense qu'elle s'emmerdent tant qu'ca les souris d'nos jours?
Parce que l'besoin du piquant, d'l'aventure, d'dire merde a ces vieux et d'monter quand même sur une mobylette qui va vite, derrière Johnny b.Goode coupe glacée à l'huile d'olive...J'l'entreprend. Mais que fais tu du trés acceptable avenir que des chat'lins d'parents t'on préparez ma p'tite douceur?! Alors c'est ça la jeunesse? Ont s'saignent aux quatres veines pour qu'nos têtes blonde avec médailles de baptême aillent a sup de co et ont les r'trouvent a biberonner une gniole dégueulasse avec des mouflets fringués avec des loques que même un mécano r'fuserait pour nettoyer son établi....Putain tout ça, moi, ma m'projette à un avenir bien peu reluisant mes enfants. Mais comme dirait l'pissecologue, à vrai dire c'est comme ca qu'le vieux tas d'excrément qui nous sert d'habitat fonctionne et c'est pas plus mal, les p'tits s'couent les grosses, les bruns baisent des blondes, les chinois restent entre chinois a faire des trucs cradingue. Y'as qu'ceux qu'on pas un talbins qui continueront a s'faire taper dans l'oigne par toute l'équipe, pour ceux qui sont d'l'aut' côté d'la barrière et pas prêt d'en sortir, ben profitez en les gars, ca f'ra une moyenne...Pi comme dirais mon dabe, toute façon...On les baisera pas toutes.

vendredi 20 janvier 2012

Conquérant d'la dignité.

Triste république, grisaille abjecte. J'emmerde, j'emmerde la sainte et aigre connerie ambiante. J'me considère de ces hommes, sombre et décadent, reluisant et cador, suppôt de satan pour l'un, messie pour l'autre...J'en suis mon con. Ouais. J'fait parti des gniaces pour qui la seul idée d'arrivée à la limite de la calanche, quand tu c'est qu'tu va démonter ton vélo, quand ca commence à sentir l'sapin duraille....hé ben la seul idée d'avoir le moind' regret d'viens la question ultime, le coup d'bambou, le projet d'une vie...Arrivé a d'venir vioque pénard, sans m'dire dans un élan d'connerie, que j'regrette ci ou ça. ATTENTION mes aieuls. Un travail de chaque instant. J'y tiens. Pour les lambins d'la calebombe faut êt' sur l'coup les gars...S'agit pas d'roupillé, dès qu'une affure t'parait craouette, rebrousse chemin gadjo, fais la toi à ta sauce, un peu personnel j'te l'accorde...Mais dans cette d'partouzerie d'crevure qu'on appelle le genre humain, j'f'rais r'marqué sans erreur y 'm'semb' qu'c'est "a vu d'pied" plus ou moins chacun pour sa mouille. Alors oui, y'aura toujours l'bourrin d'base ou la connasse nouvelle génération qui t'sortira la complainte "Sans dèc' gaby, tu picole trop, pi ca sert a quoi d'fumé comme un pomplar? Sans parlé des gonzesse que tu dézingue a tour de bras...Ca rime à quoi?" Ben mes enfants j'vais p'tet vous semblé primaire, mais l'projet, concrètement, c'est quand même d'faire qu'est c'qui t'botte, y m'semb'?! Parce que vu l'état d'ésprit actuel, le zigue qui va t'laché l'couplet d'une plombe sur c'qui est bien ou mal...Bah y'as d'grande chance pour que dans une pige tu t'rapelle même plus d'son blaze a cézigue. Pi toi au fond t'aura pas décarré d'tes positions, et t'aura bien raison...S'agit pas non plus d'tombé dans la caricature et d'visé dans l'éxcès. (pour ma part j'suis pour, mais c'est moi qu'ca r'garde) 'fin bon, moi, tout qu'est c'que j'veux dire, c'est que j'remarque de mon oeil aguéri (j'l'écrit comme ca parce que j'connait pas l'orthographe, et parce que j'fait c'qui m'plait) toute l'populo a une douce tendance a baissé son falzar pour suivre ci ou ça. Alors me v'la en conquérant, en charles martel...Mesdame, messieurs, faites moi l'plaisir de garder vos froc.

mardi 25 octobre 2011

La war des tonbou.

Voyez vous mes tendres mollassons 'ternetovore, aujourd'hui j'flémardise dans mon paddock à la Al Bundy, une paluche dans l'falzar et l'autre qui porte gracieuseument mon doux verre de picrate qui tâche jusqu'as mes lèvres violassé. Pi v'la 'ti pas que j'tombe sur le film qui as guidé mes cousins, cousines et moi même dans nos jeunes vies, et autant précisez qu'on est un paquet dans l'équipe, niveau r'production dans ma smala on c'est pas r'posé sur nos lauriers, croit moi bien, a tour de bras qu'ca y'aller! J'm'évade un peu du projet initial...La Guerre Des Boutons. Ah mes aieuls...j'était pas prêt, j'sais qu'ils ont fait tout un barouf sur les 2 nouveaux qu'j'ai pas vu (pi donc j'ai pas grand chose a carré, mesdames, messieurs l'honnêteté fais parti de mes principes (oui, oui!)), mais moi j'parle du "real" mon salaud, Le brac, P'tit gibus, Camus, la Marie et toute l'équipe. A cul les velrans quoi...J'était en train d'dicave le film, en tortorant mon mafé, j'me r'mémoré les souv'nirs, cousu main quoi. Puis là j'me suis dit qu'nous aussi ont as vécu notre propre d'guerre des boutons, à notre façon. Sauf que c'était pas en découpant les boutaves des frocs des péqueneaux dans face qu'on s'vengez nous, pi ont vendez pas des r'nard et des champignons pour s'faire notre trésor croit moi bien. Elle est loin l'époque du Le Brac qui veut la république pour sa bande, qui découpe les grimpants des enculés d'en face à tire larigot, qui répare la patte cassé d'un lapin avec un bout d'bois, etc...J'emmerde le 21°siècle, moi, si j'aurais su, j'aurais pas v'nu. Et mes doux enfants à cette heure ci, bah j'crapahutteré dans la fôret, le zgeg au vent, pour allez m'fout' sur la gueule avec les peigne culs d'velrans !! ah non mais qu'est c'que j'fout la j'vous l'demande ?! Non mais parfois j'me perd dans l'sens logique des choses...

jeudi 13 octobre 2011

Parenthèse.

Entre quelques lignes de mes prouesses de vulgarité, j'me permet cette parenthèse charmante, qui m'est allez droit au coeur. (Bon j'vais pas faire l'fiérot non plus, l'gus j'sais pas qui c'est, mise à part qu'il as un blaze d'english, c'qui j'vous l'avoue m'rend pas vraiment jouasse. J'déteste ces putain d'anglais. mais y'as d'la gamberge...Eugénie, merci!)

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling.

mardi 11 octobre 2011

Bracelet & ciré jaune.

Rideau sur mon port d'attache, émigration a la surprenante. La Rochelle, je vous quitte ma belle (pour une brune mais ça j'y reviendrai plus tard.) Après avoir navigué les côtes de mon doux pays, j'ai dit bonjour aux habitants d'Euskadi (l'pays basque pour ceux qu'on jamais ouverts un bouquin, et j'sais qu'vous êtes nombreux, alors me mentez pas.) Après avoir fait mon baluchon, me v'la en terre surfeurienne, avec ma bite & mon couteau. Bien heureusement ma tante crèche dans l'coin et connaît les marins d'ce bled appelé Capbreton. Du coup me v'la parti pour crapahuté sur un p'tit rafiot nommé "Le Gavroche", il était pour moi celui-là...J'rencontre le matelot avec qui je vais turbiner, un indou londonien d'22 carats, j'pense qu'on va bien s'entendre, et parole de Neal, ce fût l'cas mes enfants. On embarque, 5 minutes que j'connais le gus et il me sort une énorme bouée 2 places qu'on a attachées derrière le bateau et là on as rit comme des cons pendant 10 minutes, ça sentez bon pour la suite... J'suis v'nu la bas pour marner je me suis trouvé un comparse, un acolyte, un homme de bar, un mec bon. Après quelques jours de mer, des coups d'soleil et une barbe, 1er sortie à Hossegor avec l'animal, putain je m'en rappèlerai...Sailor style qu'ont la jouez. Picolé plus, j'pense que c'est physiquement difficile, sans déc'...c'qu'on a éclusé c'est limite pas humain. On s'retrouve dans un troquet d'la playa avec un nom qui cause de pine et d 'sable. Et là, la rigolade s'organise, on s'est vite retrouvé un brin décadent. Soudain (normalement dans les vrais livres, quand l'soudain tombe, c'est l'moment qui fait reup ou l'moment qui respire la musique douce et l'croisement de deux r'gards pour de jolies choses.) J'vais pas mentir, j'avais quand même épongé pas mal donc je me souviens plus du déroulement précis du projet... Mais ce donc j'me souviens, c'est qu'pour sûr, putain elle était belle, elle avait les yeux qu'avait l'air de rêvait et moi, j'étais fièr comme un brevet d'pilote a réaction parce qu'elle les avaient posés sur moi ces jolies zyeuxs. On en est arrivé à jacter tous les deux, quand soudain (c'est là le soudain qui fait reup...) Wonderwomen qu'arrive pour sauver sa copine comme si j'allez la violer, putain elle m'a tué la môme. Les filles, je tiens à souligner c'point-là, vous avez toutes une copine qui sort des phrases à la con du genre "On avait dit qu'on passé la soirée ensemble! Puis en plus il est moche." Où "allez viens on va dansé c'est ta préféré." Ces quoi ces manières putain d'merde, toi t'es décontracte en train d'faire sentir ton aftershave à une brune ténébreuse et y'as Mme Doubtfire qui t'ruine tes espoirs en 6 secondes. Parce qu'elle veut avoir sa copine QUE POUR ELLE. Un type pas gentleman il lui met un chassé et il lui dit "Partage bordel de merde!" Moi je me suis contenu mais j'avais la patte qui tremblé un peu quand même. Quelques moments se passe, je reste dans mon ambiance "Patron, sert moi un rhum !". Quand la p'tite me rejoint en loucedé pour continuer notre discussion, j'ai trouvé ça d'un romantique, moi qui suis quand même pas du genre à lâcher une larme d'vant Bambi, je dois dire que j'ai aimé ça. J'avais l'impression d'avoir chourave un bonbec dans un leclerc et d'me cacher pour l'becté décontracte, satinée, du cousu-main. Mais c'était sans compter sur la copine de la mort, j'avais l'impression d'être Hansel & Gretel et qu'c'était la sorcière qu'allais nous grailler. Je passe mon tour, et j'rentre dans ma cahutte en zigzag avec l'air un peu maussade. Parce que je le r'dit pour ceux qu'ont mal lus, putain elle était belle. Un bref arrêt a mon plumard et un lavage de chicos après, Je rempile chez l'amiral du penjabi pour repartir en nouba. On a chaussé nos bottes, enfilé nos cirés jaunes, et on est parti comme ça, Old school motherfucker, "the fishermenz" qu'on c'est blazé. Arrivé dans l'rade, une bouteille de rhum, une deuxième... Soudain (j'arrête avec ça c'est de la merde comme idée.) Elle passe la porte, mais, parce que y'as un mais sinon y'as pas d'histoire et tout l'monde rentre chez soi. Toujours avec cruella d'enfer. Je m'dis qu'ce coup-ci je peux m'coupé une couille et la r'vendre sur Ebay. Putain ça m'a cassé mon ambiance... Du coup foutu pour foutu, on va en boîte, toujours ciré style, je précise. Si je m'arrêtais d'boire j'serais un autre homme et ça j'y tiens pas, j'peux t'dire que la j'suis bien resté moi-même, authentique. Là, la môme passe la porte, viens m'chuchoter délicatement à l'oreille que son gémini cricket de copine s'est tirée. Sans est suivi un agréable, douce, tendre, drôle soirée avec ma belle d'un soir. Parce que l'2eme "mais" arrive, il a fallu que j'tombe sur une p'tite qu'avait une histoire à laquelle j'ai pas compris grand-chose, déjà parce que j'écoutais pas (j'ai arrêté d'écouter à "j'ai un copain") et moi je me suis dit "j'ai pas de copine mais j'ai la scoumoune." Vous savez ça fait partie des moments qu'tu passes avec quelqu'un en pensant qu'autour de toi ça sent l'encens, qu'tout l'monde sourit et qu'tu te marre parce qu'on ta dit bonjour. Là d'un coup sa sentait la merde et j'avait pas envie d 'sourire. Ces prochains jours ça f'ra parti des raisons que je donnerai quand on me demandera pourquoi j'picole, parce qu'elle me plaisait, mais qu'elle lui plaisait à lui aussi. Mais j'ai la stature d'un tragédien...je laisse les autres se contentez du bonheur, la consolation des médiocres. Alors je repars sur l'océan sans sirène dans mes filets et en homme libre, toujours la mer je chérirai.

mardi 13 septembre 2011

Avant d'décarrer.

J'me permet un p'tit paragraphe avant que j'décanille...il est 02:20, j'vous cacherais pas qu'j'ai un coup dans l'aile, le fait est que demain, à moi les mers du sud, et ca m'fait tout drôle....De pas savoir ou j'part, et pour combien d'temps. Bref, passons les états d'âme. ( j'précise que j'ai un coup dans les carreaux alors celui qui viendrai moufter sur mon orthorgraphe j'l'emmerde, mais avec douceur, toujours dans la politesse...)Enfin, demain j'part...Pour un monde inconnu, ca m'fera surement pas d'mal. J'vient d'passer une soirée magnifique en compagnie d'monsieur Mitch l'Irlandais (et d'mon amour de jeunesse.), maintenant...à moi la solitude du rafiot perdu au milieu d'nulle part, à moi la masturbation dans l'souvenir des fesses d'antan, à moi la grisaille du marin. Maussade mais digne. Dans l'éspérance du r'tour, dans l'immediat, j'me sens brisé comme une jeune fille malmenée par un régiment d'cosaque, a la surprenante, comme ça...j'file vers de inconnu coins comme dirait nos amis ch'tis. Moi au fond c'que j'en pense, c'est qu'j'essaye d'évolué dans l'sublime, la prestence de coin d'bistrot trés peu moi. Alors j'encourage le populo du coin a enlevé la paluche qu'il as dans l'fion et d'se sentir comme Martin Riggs dans l'arme fatale..INVINCIB'. Les avis c'est comme les trou d'bal, tout l'monde en un (comme j'ai entendu dans la nouvelle guerre des boutons) Tout ca pour dire, que j'suis pour que tout l'monde fassent c'qui pensent être correc', ou pas forcement, mais qu'tout l'peuple fassent c'qu'ils sentent. Enjoy, mes chérubins...J'vous quittes pour quelques temps mais j'reste pas loin. Une fois d'plus ce texte n'as pas etait corrigé, et ca m'empechera pas d'dormir. J'embrasse tout mes amis, les autres...un peu moins. Et étant donné qu'la dynamique constitue la surprise de l'interet...Pour citez mon maître; I will be back. (motherfucker).

jeudi 1 septembre 2011

Comme d'ha-bite-ude.

Oublions mes paragraphes érotico-mmerciales, on va s'payer une tranche de bonheur mes enfants. D'nos jours y'as plus un brin d'poèsie qui traine, mais moi, en cette noille orageuse, j'ai l'coeur au bord des lèvres. Y en faut bien un qui s'dévoue, histoire d'faire une moyenne. Parce qu'en c'moment les gigolpinces casanova à la douce prose, t'en rencontres aussi souvent qu'un Écossais donneur de sang. Alors on va mettre les adjas vers des cieux moins vicelards, s'mettre sur orbite au whisky frelaté en attendant celle qu'aura un sou d'amour pour ma tirelire.
Y'as plus que ça qui m'maintient mes pauvres amis, quand je vois ou on en est, regardez les toutes ces pauv' petites. Comment veux-tu avoir la patience d'débagouler des mots d'amour à une souris paumée qui passe son temps à affuter les clarinettes de gus pas vraiment chatoyant, et encore plus difficile qu'elle te réponde la bouche pleine de jus d 'couilles, sans déc', on est ou là putain d 'merde, ou qué sont les femmes du monde, hin? J'sais bien que je m'écarte de la poésie initialement annoncé mais aujourd'hui je me sens aussi doux qu'une râpe neuve, alors parlons d'aut' chose. Puis jaspiné d'mes belles mousmées d'antan, celles qui sentaient bon l'pain au lait, les suent l'amour, ça fait vie en peau d 'chagrin, l'truc pas vraiment jouasse. Pi t'façon, maintenant que j'ai du grisbi sous l 'coude, et honnêtement gagné, j'y tiens. Je vais bien réussir à m'dégoté une gerce, merde quoi ! Hé, brillantiné comme un piston d 'cadillac, lingé comme un milord, avec des flèches plein les profondes, c'est comme ça qu'on soulève, nan? Ou qu'on d'vienne un micheton j'sais pas vraiment... J'me fais pas d'souci sur c'projet parce que celle qui voudra m'éponger mon osier faudra qu'elle s'lève tôt l 'matin. Ah parce que ça c'est une spéciale aussi, un savoir-faire croyait moi, une institution même. Pour la p'tite histoire ça vient du terme "un miché ou michet" un client de tapin quoi, qu'est devenu un beau jour "un micheton" d'ou "michetonner", payer les services d'une fille. Enfin... Faut bien que j'aucun y trouvent son compte. Ceux qui pinent et ceux qui s'font piner.
Je remarque que mes p'tite histoires tournent souvent autour de mesdames les prostiputes ces temps-ci, 'vais tacher de voguer vers d'autres vices maintenant ...

mardi 16 août 2011

Foint Pinal.

Quand j'étais môme, j'étais dans mes rêveries, penard, avec pas grand monde pour m'y emmerder. Une phrase dans l 'cigare, quelques mots qui résument bien la ligne de conduite du bambin, une phrase ciselée de Mr Michel dans "Mélodie en sous-sol" qui est: "le boulot, c’est un truc qui vaut mieux commencer jeune. Quand tu démarres tout môme, c’est comme si t'étais né infirme : tu prends le pli, t’y penses plus…"
C'était ma fatalitas à moi. Parce que pour c'qui relève du chafrave et d'démarré tôt en plus de ça, j'prefére annoncer qu'j'étais pas dans c't'optique mézigue. C'est pas qu'on a eu du mal à l'prendre le pli, c'est qu'on la pas pris du tout. Nous ont tourné dans la bricole, l'école du tournevis, les combines qui sentent un peu la lerdemuche mais qui permettent de faire briller un peu d'talbins sans trop s'casser l'oignon. On en avait rien à ciré nous, le leitmotiv c'était d'reussir à s'nippé correc' puis à sortir les nanas qui s'coltiné avec nous, et ont laissé volontiers l'turbin des honnêtes gens pour leurs pommes. Décaré a 6 plombes du mat' de son page pour aller rejoindre la vague des traine-patins avec leurs gueules grises et pi t'attend pas à décrocher un rictus, parce que l'mec il n'est pas si con, tous les matins quand y va charbonné il sait qu'il y'est dans l 'merdier, l'inconscient ça s'appelle. Comme cette petite vérole de gimini cricket. Parce qu'avec la casbah a banqué, sa ronbière qui baise avec son voisin et les mouflets qui sont aussi cons que'lui... Y sait l'gars, que ça va pas être du nougat d'en décarrer d'ce bourbier.
Alors vous vous doutez bien mes chères, que c'genre de lifestyle, très peu pour moi. Oh, je m'y suis frotté quand même un brin au turbin a la régulière, J'ai commencé par un C.A.P graphiste, en alternance que ça s'fait ces choses-là. C'est cette chère conseillère de désorientation qui m'a mis sur l 'coup. Je la cite la greluche; "Alexis, étant donné que vous passé votre temps a dessiné en classe, et en outre à faire chier l 'monde, on vous à jamais fais r'doublé pour pas vous avoir à nous emmerder une année d'plus. Alors maintenant que vous avez l'âge de décaré, s'agirait d'penser a plié les gaules mon p'tit, et fissa. C.A.P graphiste on vous a trouvé. Adieu." Putain quand j'y r 'pense ...J'étais à la fraîche moi à l'école, je faisais mes p'tites affaires, paisib', on m'laissait vaqué a mes occupations, pi d'un coup, à la surprenante, me v'la transféré dans l'monde du travail. P'tite entreprise t'nu par deux vieux frangins, je peux t'dire que l'arrivée d'mézigot dans leur bouiboui ça leur a fait tout drôle aux frères pétard ! Mon problème a moi c'est que'le matin ben, j'ai du mal a décollé les paupières, l'appelle de la couette persiste, je nie l 'reveil, oublie le devoir, serre morphée durement jusqu'à lui pétée des côtes, et puis quand j'arrive à extraire mon corps éteint du pageot pour aller faire un truc qui m'fais royalement chié, avec des individus que je conchie du fond du coeur. J'ai du mal à faire semblant d'y mettre de l'en train, en bref, j'suis un ramier d 'première, feignant dans sa splendeur, désinvolte en toute occasion. Après cette épopée, j'ai travailloté deux, trois fois, pour faire plaisir aux darons, mais le revenu principal était dans la combine, dans l'parallèle, la loucedé. Depuis en sentant la limite arrivée dans mes activités, je devenu Marin, seule alternative financièrement similaire. Palper du grisbi dans l'honnête, ça vous change un homme. Affaire à suivre.