jeudi 15 mars 2012

Maux d'amour.

C'est ruisselant d'ïnouisme d'voir comme les temps changent à la galopante, à toute berzingue. Le temps qu'tu t'retournes, le minet qui f'sait dégouliner les sucs cyprinesque dans les satinettes d'nos jeunes pucelles c'est transformé en un triste jeune vieux chanteur essayant de s'redoré l'zonblav dans les émissions trouduculturel type "les enfants de la télé"... Les temps changent c'est sur, les hommes moins. Et moi encore moins qu'les autres il semblerait.
 J'me f'sait cette réflexion légitime en dénombrant le taux incalculable de bougrerie de "statut" branlotin, merdique, tarte, insipide au plus haut point sur la poste d'aujourd'hui, j'ai nommé Facebook. Sans déc', j'te mets en situasse; C'matin t'émerge de ton pucier, tu sens qu't'as un retard d'affection, situation désobligeante tu l'accordes? Ben mon bon cave, il a juste à se connecter sur ce forum de remède à l'amour, d'choisir sa vénus, de débiter la fumisterie ha-bite-uel et de commencer la recette pour la bouilla-baise. Même pour l'fétiche naveton tricard de l'antre des plaisirs de nos plus plaisants modèles fût un temps, c'est d'venu l'empalade à la douce et "tu viendras avec moi quand j'irai nulle part, tu porteras l 'panier..." Quand j'pense que dans un passé proche on s'envoyait des lettres. Maintenant t'as juste à transmettre via l'world wide web que t'as envie d'décharger pour qu'ça s'bouscule au portillon...
Ça s'rait mesquin d'ignorer l'fait qu'j'utilise se procèdé à des fins charnels, mais bon, j'suis un homme de mon époque... Je reste quand même de ces gens qui prône et utilise la lettre, notre bonne veille lettre... Quoi d'mieux pour jaspiner des mots, maux, d'amour... La patience, l'attente, l'écriture, le choix des mots... Donne à la lettre un charme qu'aucune cyber saloperie n'pourra remplacez. Aujourd'hui les hommes ne tiennents plus la porte aux dames, la preuve d'un temps oublié.
J'pense qu'écrire, comme j'le fais là, participe au bon fonctionnement d'un être, expulsé son trop-plein, moufté du mal aise, n'peut que faire du bien. Et que l'on devrait continuer à s'écrire quand on s'aime, sur du papier, cacheter de notre tendresse.

1 commentaire:

  1. Pense aussi que tu proposes et qu'on dispose. On avale les couleuvres qu'on veut bien, même quand la couleuvre a un goût de réchauffé.

    Aujourd'hui, avoir une once de sentiments fait passer pour un con, faut forcément baiser le premier soir, faut pas avoir peur, faut rien ressentir. Personne ne se dévoile de peur de laisser passer un battement de coeur qui en dirait trop. On se muselle et on attend. Ou peut-être que les gens ne ressentent vraiment plus rien et que je lis trop de romans du 19ème siècle.
    Pardonne les quelques emails un peu vifs que j'ai pu t'envoyer, je ne savais même pas par où commencer. On n'arrive même plus à communiquer normalement avec les gens. Enfin peut-être est-ce seulement moi.

    Pour recevoir du courrier, il faut laisser son adresse. T'envoyer un pigeon voyageur prendrait du temps.

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