mardi 25 octobre 2011

La war des tonbou.

Voyez vous mes tendres mollassons 'ternetovore, aujourd'hui j'flémardise dans mon paddock à la Al Bundy, une paluche dans l'falzar et l'autre qui porte gracieuseument mon doux verre de picrate qui tâche jusqu'as mes lèvres violassé. Pi v'la 'ti pas que j'tombe sur le film qui as guidé mes cousins, cousines et moi même dans nos jeunes vies, et autant précisez qu'on est un paquet dans l'équipe, niveau r'production dans ma smala on c'est pas r'posé sur nos lauriers, croit moi bien, a tour de bras qu'ca y'aller! J'm'évade un peu du projet initial...La Guerre Des Boutons. Ah mes aieuls...j'était pas prêt, j'sais qu'ils ont fait tout un barouf sur les 2 nouveaux qu'j'ai pas vu (pi donc j'ai pas grand chose a carré, mesdames, messieurs l'honnêteté fais parti de mes principes (oui, oui!)), mais moi j'parle du "real" mon salaud, Le brac, P'tit gibus, Camus, la Marie et toute l'équipe. A cul les velrans quoi...J'était en train d'dicave le film, en tortorant mon mafé, j'me r'mémoré les souv'nirs, cousu main quoi. Puis là j'me suis dit qu'nous aussi ont as vécu notre propre d'guerre des boutons, à notre façon. Sauf que c'était pas en découpant les boutaves des frocs des péqueneaux dans face qu'on s'vengez nous, pi ont vendez pas des r'nard et des champignons pour s'faire notre trésor croit moi bien. Elle est loin l'époque du Le Brac qui veut la république pour sa bande, qui découpe les grimpants des enculés d'en face à tire larigot, qui répare la patte cassé d'un lapin avec un bout d'bois, etc...J'emmerde le 21°siècle, moi, si j'aurais su, j'aurais pas v'nu. Et mes doux enfants à cette heure ci, bah j'crapahutteré dans la fôret, le zgeg au vent, pour allez m'fout' sur la gueule avec les peigne culs d'velrans !! ah non mais qu'est c'que j'fout la j'vous l'demande ?! Non mais parfois j'me perd dans l'sens logique des choses...

jeudi 13 octobre 2011

Parenthèse.

Entre quelques lignes de mes prouesses de vulgarité, j'me permet cette parenthèse charmante, qui m'est allez droit au coeur. (Bon j'vais pas faire l'fiérot non plus, l'gus j'sais pas qui c'est, mise à part qu'il as un blaze d'english, c'qui j'vous l'avoue m'rend pas vraiment jouasse. J'déteste ces putain d'anglais. mais y'as d'la gamberge...Eugénie, merci!)

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling.

mardi 11 octobre 2011

Bracelet & ciré jaune.

Rideau sur mon port d'attache, émigration a la surprenante. La Rochelle, je vous quitte ma belle (pour une brune mais ça j'y reviendrai plus tard.) Après avoir navigué les côtes de mon doux pays, j'ai dit bonjour aux habitants d'Euskadi (l'pays basque pour ceux qu'on jamais ouverts un bouquin, et j'sais qu'vous êtes nombreux, alors me mentez pas.) Après avoir fait mon baluchon, me v'la en terre surfeurienne, avec ma bite & mon couteau. Bien heureusement ma tante crèche dans l'coin et connaît les marins d'ce bled appelé Capbreton. Du coup me v'la parti pour crapahuté sur un p'tit rafiot nommé "Le Gavroche", il était pour moi celui-là...J'rencontre le matelot avec qui je vais turbiner, un indou londonien d'22 carats, j'pense qu'on va bien s'entendre, et parole de Neal, ce fût l'cas mes enfants. On embarque, 5 minutes que j'connais le gus et il me sort une énorme bouée 2 places qu'on a attachées derrière le bateau et là on as rit comme des cons pendant 10 minutes, ça sentez bon pour la suite... J'suis v'nu la bas pour marner je me suis trouvé un comparse, un acolyte, un homme de bar, un mec bon. Après quelques jours de mer, des coups d'soleil et une barbe, 1er sortie à Hossegor avec l'animal, putain je m'en rappèlerai...Sailor style qu'ont la jouez. Picolé plus, j'pense que c'est physiquement difficile, sans déc'...c'qu'on a éclusé c'est limite pas humain. On s'retrouve dans un troquet d'la playa avec un nom qui cause de pine et d 'sable. Et là, la rigolade s'organise, on s'est vite retrouvé un brin décadent. Soudain (normalement dans les vrais livres, quand l'soudain tombe, c'est l'moment qui fait reup ou l'moment qui respire la musique douce et l'croisement de deux r'gards pour de jolies choses.) J'vais pas mentir, j'avais quand même épongé pas mal donc je me souviens plus du déroulement précis du projet... Mais ce donc j'me souviens, c'est qu'pour sûr, putain elle était belle, elle avait les yeux qu'avait l'air de rêvait et moi, j'étais fièr comme un brevet d'pilote a réaction parce qu'elle les avaient posés sur moi ces jolies zyeuxs. On en est arrivé à jacter tous les deux, quand soudain (c'est là le soudain qui fait reup...) Wonderwomen qu'arrive pour sauver sa copine comme si j'allez la violer, putain elle m'a tué la môme. Les filles, je tiens à souligner c'point-là, vous avez toutes une copine qui sort des phrases à la con du genre "On avait dit qu'on passé la soirée ensemble! Puis en plus il est moche." Où "allez viens on va dansé c'est ta préféré." Ces quoi ces manières putain d'merde, toi t'es décontracte en train d'faire sentir ton aftershave à une brune ténébreuse et y'as Mme Doubtfire qui t'ruine tes espoirs en 6 secondes. Parce qu'elle veut avoir sa copine QUE POUR ELLE. Un type pas gentleman il lui met un chassé et il lui dit "Partage bordel de merde!" Moi je me suis contenu mais j'avais la patte qui tremblé un peu quand même. Quelques moments se passe, je reste dans mon ambiance "Patron, sert moi un rhum !". Quand la p'tite me rejoint en loucedé pour continuer notre discussion, j'ai trouvé ça d'un romantique, moi qui suis quand même pas du genre à lâcher une larme d'vant Bambi, je dois dire que j'ai aimé ça. J'avais l'impression d'avoir chourave un bonbec dans un leclerc et d'me cacher pour l'becté décontracte, satinée, du cousu-main. Mais c'était sans compter sur la copine de la mort, j'avais l'impression d'être Hansel & Gretel et qu'c'était la sorcière qu'allais nous grailler. Je passe mon tour, et j'rentre dans ma cahutte en zigzag avec l'air un peu maussade. Parce que je le r'dit pour ceux qu'ont mal lus, putain elle était belle. Un bref arrêt a mon plumard et un lavage de chicos après, Je rempile chez l'amiral du penjabi pour repartir en nouba. On a chaussé nos bottes, enfilé nos cirés jaunes, et on est parti comme ça, Old school motherfucker, "the fishermenz" qu'on c'est blazé. Arrivé dans l'rade, une bouteille de rhum, une deuxième... Soudain (j'arrête avec ça c'est de la merde comme idée.) Elle passe la porte, mais, parce que y'as un mais sinon y'as pas d'histoire et tout l'monde rentre chez soi. Toujours avec cruella d'enfer. Je m'dis qu'ce coup-ci je peux m'coupé une couille et la r'vendre sur Ebay. Putain ça m'a cassé mon ambiance... Du coup foutu pour foutu, on va en boîte, toujours ciré style, je précise. Si je m'arrêtais d'boire j'serais un autre homme et ça j'y tiens pas, j'peux t'dire que la j'suis bien resté moi-même, authentique. Là, la môme passe la porte, viens m'chuchoter délicatement à l'oreille que son gémini cricket de copine s'est tirée. Sans est suivi un agréable, douce, tendre, drôle soirée avec ma belle d'un soir. Parce que l'2eme "mais" arrive, il a fallu que j'tombe sur une p'tite qu'avait une histoire à laquelle j'ai pas compris grand-chose, déjà parce que j'écoutais pas (j'ai arrêté d'écouter à "j'ai un copain") et moi je me suis dit "j'ai pas de copine mais j'ai la scoumoune." Vous savez ça fait partie des moments qu'tu passes avec quelqu'un en pensant qu'autour de toi ça sent l'encens, qu'tout l'monde sourit et qu'tu te marre parce qu'on ta dit bonjour. Là d'un coup sa sentait la merde et j'avait pas envie d 'sourire. Ces prochains jours ça f'ra parti des raisons que je donnerai quand on me demandera pourquoi j'picole, parce qu'elle me plaisait, mais qu'elle lui plaisait à lui aussi. Mais j'ai la stature d'un tragédien...je laisse les autres se contentez du bonheur, la consolation des médiocres. Alors je repars sur l'océan sans sirène dans mes filets et en homme libre, toujours la mer je chérirai.

mardi 13 septembre 2011

Avant d'décarrer.

J'me permet un p'tit paragraphe avant que j'décanille...il est 02:20, j'vous cacherais pas qu'j'ai un coup dans l'aile, le fait est que demain, à moi les mers du sud, et ca m'fait tout drôle....De pas savoir ou j'part, et pour combien d'temps. Bref, passons les états d'âme. ( j'précise que j'ai un coup dans les carreaux alors celui qui viendrai moufter sur mon orthorgraphe j'l'emmerde, mais avec douceur, toujours dans la politesse...)Enfin, demain j'part...Pour un monde inconnu, ca m'fera surement pas d'mal. J'vient d'passer une soirée magnifique en compagnie d'monsieur Mitch l'Irlandais (et d'mon amour de jeunesse.), maintenant...à moi la solitude du rafiot perdu au milieu d'nulle part, à moi la masturbation dans l'souvenir des fesses d'antan, à moi la grisaille du marin. Maussade mais digne. Dans l'éspérance du r'tour, dans l'immediat, j'me sens brisé comme une jeune fille malmenée par un régiment d'cosaque, a la surprenante, comme ça...j'file vers de inconnu coins comme dirait nos amis ch'tis. Moi au fond c'que j'en pense, c'est qu'j'essaye d'évolué dans l'sublime, la prestence de coin d'bistrot trés peu moi. Alors j'encourage le populo du coin a enlevé la paluche qu'il as dans l'fion et d'se sentir comme Martin Riggs dans l'arme fatale..INVINCIB'. Les avis c'est comme les trou d'bal, tout l'monde en un (comme j'ai entendu dans la nouvelle guerre des boutons) Tout ca pour dire, que j'suis pour que tout l'monde fassent c'qui pensent être correc', ou pas forcement, mais qu'tout l'peuple fassent c'qu'ils sentent. Enjoy, mes chérubins...J'vous quittes pour quelques temps mais j'reste pas loin. Une fois d'plus ce texte n'as pas etait corrigé, et ca m'empechera pas d'dormir. J'embrasse tout mes amis, les autres...un peu moins. Et étant donné qu'la dynamique constitue la surprise de l'interet...Pour citez mon maître; I will be back. (motherfucker).

jeudi 1 septembre 2011

Comme d'ha-bite-ude.

Oublions mes paragraphes érotico-mmerciales, on va s'payer une tranche de bonheur mes enfants. D'nos jours y'as plus un brin d'poèsie qui traine, mais moi, en cette noille orageuse, j'ai l'coeur au bord des lèvres. Y en faut bien un qui s'dévoue, histoire d'faire une moyenne. Parce qu'en c'moment les gigolpinces casanova à la douce prose, t'en rencontres aussi souvent qu'un Écossais donneur de sang. Alors on va mettre les adjas vers des cieux moins vicelards, s'mettre sur orbite au whisky frelaté en attendant celle qu'aura un sou d'amour pour ma tirelire.
Y'as plus que ça qui m'maintient mes pauvres amis, quand je vois ou on en est, regardez les toutes ces pauv' petites. Comment veux-tu avoir la patience d'débagouler des mots d'amour à une souris paumée qui passe son temps à affuter les clarinettes de gus pas vraiment chatoyant, et encore plus difficile qu'elle te réponde la bouche pleine de jus d 'couilles, sans déc', on est ou là putain d 'merde, ou qué sont les femmes du monde, hin? J'sais bien que je m'écarte de la poésie initialement annoncé mais aujourd'hui je me sens aussi doux qu'une râpe neuve, alors parlons d'aut' chose. Puis jaspiné d'mes belles mousmées d'antan, celles qui sentaient bon l'pain au lait, les suent l'amour, ça fait vie en peau d 'chagrin, l'truc pas vraiment jouasse. Pi t'façon, maintenant que j'ai du grisbi sous l 'coude, et honnêtement gagné, j'y tiens. Je vais bien réussir à m'dégoté une gerce, merde quoi ! Hé, brillantiné comme un piston d 'cadillac, lingé comme un milord, avec des flèches plein les profondes, c'est comme ça qu'on soulève, nan? Ou qu'on d'vienne un micheton j'sais pas vraiment... J'me fais pas d'souci sur c'projet parce que celle qui voudra m'éponger mon osier faudra qu'elle s'lève tôt l 'matin. Ah parce que ça c'est une spéciale aussi, un savoir-faire croyait moi, une institution même. Pour la p'tite histoire ça vient du terme "un miché ou michet" un client de tapin quoi, qu'est devenu un beau jour "un micheton" d'ou "michetonner", payer les services d'une fille. Enfin... Faut bien que j'aucun y trouvent son compte. Ceux qui pinent et ceux qui s'font piner.
Je remarque que mes p'tite histoires tournent souvent autour de mesdames les prostiputes ces temps-ci, 'vais tacher de voguer vers d'autres vices maintenant ...

mardi 16 août 2011

Foint Pinal.

Quand j'étais môme, j'étais dans mes rêveries, penard, avec pas grand monde pour m'y emmerder. Une phrase dans l 'cigare, quelques mots qui résument bien la ligne de conduite du bambin, une phrase ciselée de Mr Michel dans "Mélodie en sous-sol" qui est: "le boulot, c’est un truc qui vaut mieux commencer jeune. Quand tu démarres tout môme, c’est comme si t'étais né infirme : tu prends le pli, t’y penses plus…"
C'était ma fatalitas à moi. Parce que pour c'qui relève du chafrave et d'démarré tôt en plus de ça, j'prefére annoncer qu'j'étais pas dans c't'optique mézigue. C'est pas qu'on a eu du mal à l'prendre le pli, c'est qu'on la pas pris du tout. Nous ont tourné dans la bricole, l'école du tournevis, les combines qui sentent un peu la lerdemuche mais qui permettent de faire briller un peu d'talbins sans trop s'casser l'oignon. On en avait rien à ciré nous, le leitmotiv c'était d'reussir à s'nippé correc' puis à sortir les nanas qui s'coltiné avec nous, et ont laissé volontiers l'turbin des honnêtes gens pour leurs pommes. Décaré a 6 plombes du mat' de son page pour aller rejoindre la vague des traine-patins avec leurs gueules grises et pi t'attend pas à décrocher un rictus, parce que l'mec il n'est pas si con, tous les matins quand y va charbonné il sait qu'il y'est dans l 'merdier, l'inconscient ça s'appelle. Comme cette petite vérole de gimini cricket. Parce qu'avec la casbah a banqué, sa ronbière qui baise avec son voisin et les mouflets qui sont aussi cons que'lui... Y sait l'gars, que ça va pas être du nougat d'en décarrer d'ce bourbier.
Alors vous vous doutez bien mes chères, que c'genre de lifestyle, très peu pour moi. Oh, je m'y suis frotté quand même un brin au turbin a la régulière, J'ai commencé par un C.A.P graphiste, en alternance que ça s'fait ces choses-là. C'est cette chère conseillère de désorientation qui m'a mis sur l 'coup. Je la cite la greluche; "Alexis, étant donné que vous passé votre temps a dessiné en classe, et en outre à faire chier l 'monde, on vous à jamais fais r'doublé pour pas vous avoir à nous emmerder une année d'plus. Alors maintenant que vous avez l'âge de décaré, s'agirait d'penser a plié les gaules mon p'tit, et fissa. C.A.P graphiste on vous a trouvé. Adieu." Putain quand j'y r 'pense ...J'étais à la fraîche moi à l'école, je faisais mes p'tites affaires, paisib', on m'laissait vaqué a mes occupations, pi d'un coup, à la surprenante, me v'la transféré dans l'monde du travail. P'tite entreprise t'nu par deux vieux frangins, je peux t'dire que l'arrivée d'mézigot dans leur bouiboui ça leur a fait tout drôle aux frères pétard ! Mon problème a moi c'est que'le matin ben, j'ai du mal a décollé les paupières, l'appelle de la couette persiste, je nie l 'reveil, oublie le devoir, serre morphée durement jusqu'à lui pétée des côtes, et puis quand j'arrive à extraire mon corps éteint du pageot pour aller faire un truc qui m'fais royalement chié, avec des individus que je conchie du fond du coeur. J'ai du mal à faire semblant d'y mettre de l'en train, en bref, j'suis un ramier d 'première, feignant dans sa splendeur, désinvolte en toute occasion. Après cette épopée, j'ai travailloté deux, trois fois, pour faire plaisir aux darons, mais le revenu principal était dans la combine, dans l'parallèle, la loucedé. Depuis en sentant la limite arrivée dans mes activités, je devenu Marin, seule alternative financièrement similaire. Palper du grisbi dans l'honnête, ça vous change un homme. Affaire à suivre.

mercredi 20 juillet 2011

O tempora O mores.

O tempora O mores (C'est du latin ça. Drôle d'époque que ça veut dire.)
Le turf, les bacchantes charmeuses dessinées sous l 'blaire, les goualantes de l'authentique, singulier, vieux Paris. Les douces nuits d'guinche flottées d'accordéon et d'rouge pour les gourmands... Nous parlons là d'un temps révolu où mézigue, bah je m'y s'rais bien vu. Et en brave homme, j'y tiens. Laissons les demi-sels et les gigolos au rabais à leurs tristes av'nirs. Permettez-moi une tentative qui j'l'espère s'ra fructueuse, d'aider l'ascension de vos esprits si chers à mon coeur vers des sphères bien plus romanesques et sophistiquées qu'l'évolution morne d'l'arcan du coin de la rue ou du tapin d'base. Y s'agirait pas d'avoir l'imagination en bandoulière sur c'coup là, les quinquets à l'affût les mecs, les mou de la calebombe sont exclus du voyage, l'caberlot rempli d'sable et dénué d 'rêveries, très peu pour moi. Lamdé & Lessieumic laissez-moi vous parler d'une époque qui évoque sur'ment pour certains l'monde des vioques un peu viceloques, pour d'autres, une vie d'un aut' monde, ou, l'art d'apprécier les bonnes choses...Je m'en vais vous compter (non pas fleurette bien qu'on reste dans l'sujet) l'histoire de nos chers bordels disparus.
Y m'prend l'envie d'jaspiner un peu ce climat-là because, je vous situe l'tableau; Me v'la en train de me colmater la dent creuse autour d'un p'tit frichti avec mon dabe, une rouille de bordeaux, paisible quoi. Passe à c'moment-là à la télé un de ces reportages fait part des bien-pensant sur les maux d'ce monde, en l'occurrence cette fois-là, les bordels chez les espingouins. Du coup, comme deux hommes normaux autour d'un kil de jaja on s'est mis à débagouler c'qui nous passait sur l'coeur à propos d'ce sujet. Donc, les calots en coupe de mousseux, commença la discussion, sans grossièreté inutile vous vous en douterez. Bref, mon vieux m'rappelle alors, qu'mon arrière-grand-mère était tenancière d'un claque vers la rue des voiliers à La Rochelle et pi qu'son frangin qu'était une gueule cassée d'14-18 avait lui aussi son boxon à Mont luçon.

L'frelot d'l'arrière grand-mère avec ses tapins d'vant son claque.

Avec les gagneuses, il est pas beau mon p'tit prince?
V'la donc mes très chèrs, la raison du pourquoi que je cause de ça. Et pour commencer je vais vous causer du 13 avril 1946. Ca vous dit rien ça, l'13 avril 1946 ?! Et bah l'13 avril 1946 Madame Marthe Richard f'ra voter une loi pour la fermeture des maisons closes... Ah on s'en rappellera d'celle-là ! Et l'comble c'est qu'la Marthe qui avait r'çu une éducation tout à fait respectable dans une école religieuse et bah à 16 carats elle vendait son fion la Marthe. Oui, oui! Les yeux qui pétillaient pour un rital qui la vite fait mis au turbin à coups d'trique dans les gourbis à soldats, l'aut' elle a trouvé l'moyen d'choper une veille syphilis de derrière les fagots et d'ce faire virer du boxif parce qu'elle était vérolée. Elle a terminé à Paname à en patiner à longueur d'journée pis entre deux pines elle a rencontré son mari dans un lupanar et a mis une croix sur tout ça. QUEL HONTE ! Elle dira qu'elle fût aviatrice et espionne en 39-45, y'a eu de la controverse autour d'ces dires...mais ça on s'en branle. C'que je veux dire, c'est qu'madame a fini avec des idées d'un autre monde, pi égoïste en plus la radasse, même pas la délicatesse de penser aux autres...Enfin, revenonzen à nos moutons. Elles se blasaient Marie coup d 'sabre, Belle cuisse, Rosa jambe de laine, Titine, Nana, la grimpée, Pépé la panthère... Des femmes qui connaissaient les hommes dans leurs tréfonds, crois-moi qu'tu lui posais un bouquet d'pines sous le pif à jambe de laine elle savait s'en servir. Soulageuses professionnelles qué z'étaient! Une chambre accueillante, où qu'on s'y sent bien. Avec un luxe un brin poussé dans l'excès, le souci du détail, les dorures bien dorées, la descente de paddock en peau d'fesse de lion r 'tourné, le lit maous avec les draps parfumés. Une science de l'amour tout ça. Ou contrairement à c'qu'a tendance à croire le bourrin d 'base, c'était avant tout un lieu d'réunion pour l'homme du monde, les types s'retrouvaient laga pour jaspiner affaires pi si une polka bien balancée venait lui baguenauder un peu trop préès du pal'tot bah, y'avait des chances pour qu'elle finisse par s'faire enjamber la fillette c'est sûr. C'était un peu ça l'projet aussi à vrai dire. Mais qui hélas fût bien vite saboté par l'autre connasse de Marthe. Terminarès pour les émietteuses, les filles de joie, filles d'allégresse, filles d'amour, pierreuses, soupeuses, cocottes, horizontales, escaladeuses de braguette, tapins, biches, pieuvres, aquatiques, demi-castors, célibataires joyeuses, vénus crapuleuses, péripatéticiennes. Terminé pour les putes.

La douce ou amère (ça dépend du point d'vue) époque de 1830-1930, l'âge d'or des claques, des bordels et autres lupanars est terminé... Avec en même temps celui d'ma maquerelle d'arrière grand-mère. Le tapinage a toujours été une affaire de couples. Fille-client, proxo fille, maquerelle-fille, désir-perversion, nuit-fille, alcool-fille... Et bien depuis ce noir jour d'avril 1946 mesdames et messieurs. Le couple a divorcé. Y s'voit maintenant encore en loucedé, mais croyez-moi mes amis. Ça n'a plus la même gueule.

C'est pas tous les jours qu'elles rigolent, parole. (Merci Serge Deft pour la correc'zion !)

lundi 18 juillet 2011

Long comme un jour sans pine.

"Au début les femmes c'était comme une médecine puis après l'organisme s'accoutume au r 'méde."
Y'as quand même de quoi faire sur l 'théme, y'en a eu de la jaspine stérile la d'ssus, des litrons de bave écoulé pour qu'at zi end on soit pas plus avancé. Tu r'marqueras quand même mon aminche qu'c'est le leitmotiv de certains
gens du spectac' ou d'bien tristes écrivains ayant une imagination aussi fine et démuni d'vigeur qu'le zgeg d'un bébé écureuil. Le coup du "J'turbine sur la complexité des rapports entre ces deux étranges peuplades, afin de démontrer l'égalité des sexes et contre carrer la naissance d'un néo machisme abhérant en ce siècle qui donna naissance à tant de victoires pour les femmes...gnia,gnia,gnia." Méga branlette de la féministe de mi figue mi raisin un peu paumée qui veut écrire une pièce, mais détrompe-toi, n'allons pas si vite en besogne. C'est pas pour les talbins qu'elle fait ça la grognasse. C'est pour la digniqué féminine (pouet). Ensuite nous avons le dandy à la mèche folle, homme de scéne suintant l'champagne et l'héroïne, qui pour r'voir la douce et voluptueuse lumière du showbiz dégueulera une merde cinématographique qui s'blazera "Pourquoi cette salope s'est tirée?" Encore une fois on n'est pas dans l'remplissage de fouilles. Idéologique qui z'appellent ça... J't'épargne la complainte du Le quesnoy biblophile parce qu'y'en aurais pour des plombes, m'enfin. Dans tous c'barnum, tous ces échanges trouduculturels, les idées c'est comme les amis, faut pas trop en avoir. Mézigue je me complais dans ma langueur amoureuse, j'la joue plus à la surprenante maintenant, j'laisse ma fougue de côté, j'le laisse arriver l'instant T. Je tend vers la méprise. Parce que j'peux dire qu'j'en ai vu quequ' uns de jolies prose ondulé sous les draps d'mon paddock. Mais misent à part quequ' similitudes entre une poignée de leurs propriétaire qui m'faisait sourire les premiers temps...J'ai pas encore alpagué l'paltot d'la volupté, l'échancrure d'une môme qui sue l'amour. Terminarès le temps où j'calecé a couilles rabattues avec des filles de mauvaise vie, enjambée n'importe quelle escaladeuse de braguette dans des labinetcaisse d'la crémerie du coin, dispersé mon sirop d'joyeuses sur des dargeots qui l'merité même pas, les témoins à décharge qu'on dirait des raisins d'corinthe à force de s'faire éponger, Nan. Manquez d'sérieux l'affure .J'entends d'ici certaines déçues par mon retrait d'ce joyeux séminaire se dire "C'est long comme un jour sans pine." C'est vrai qu'pendant un temps y aurait eu des érections municipales...j'aurais été pas loin du podium y m 'semble. Mais un homme sur l'déclin y'as rien d'pire, j'vais pas non plus la tournée façon pessimiste, j'espère bien que d'ici a c'que la muerte m'entame les balloches à la lame gilette j'aurais trouvé une souris pour s'en occupé, merde. Pi entre deux lustrages, c'que je veux moi, au fond, c'est qu'elle et moi, ont s'marrent.
(Mais c'qui m'as vraiment décidé, aprés réfléction, j'me dit qu'toute façon...j'pourrais jamais toutes les baisées:)

dimanche 17 juillet 2011

Notre Sauveur.

Y'as des jours comme ça ou tu t'pose des questions à la mord moi la qui t'aurais jamais turlupiné une putain d'seconde l'restant des jours d'l'année, un contexte, une merde avec ta gerce, un godet en trop, ou tout simplement l'envie d'te faire chié avec des questions d'merde. Le genre d'interrogations qui paraissent existentiel à un type accoudé a un zing dégueulasse depuis 4-5 heures avec une racine de gimgembre pour lui servir de pif, mais donc toi, (enfin j'parle pour moi) tu n'as strictement rien à foutre. Tu situe l'genre de questions?
Ça pourrait ressemblé à "Allah, Bouddha, Jésus, Raël, Yahvé, le pinard, la drogue, QUI a la réponse ?" Pour ma part j'opterais pour un subtil mélange des deux derniers...ce qui s'rait susceptible de facilement t'aidé a croire au cinq premiers, mais bon...faudrait adopter le savant mélange de manière régulière c'qui s'rait pas évident pour le profane ou éventuellement comme j'le suggérais au début et comme notre bonne logique française le voudrais ; T'en branler. Enfin, la j'ai un p'tit coup derrière la cravate alors j'me lâche un peu mais c'est bien normal de s'demandé c'qu'on est v'nu foutre la tous, et comment, non? J'pense pas qu'mon avis intéresse vraiment l'populo puis j'voudrais pas transformé mes affabulations littéraires en essai philosophique, mais pour ma part, j'suis athée, pourquoi? Parce que les mecs...Vous m'ferai pas croire qu'un gus avec une mouille de Sebastien Tellier déguisé avec une housse a couette va nous sauver d'la merde ou on est ?! Sans déc'! A la base j'suis ouvert d'esprit mais sur c'projet j'suis réticent et encore j'vous est causé du C jérome d'y'as 2000 ans mais c'est l'même taro pour les autres. Moi j'ai réfléchi un peu sur l'idée, est moi c'que j'en dit, c'est que tout l'monde devrait s'mettre a picoler est attendre que ca s'passe, décontracte. Parce que comme un tas d'mes compatriotes, j'suis ceux qui pensent que c'est l'vin rouge qui sauvera la France. Mesdames, Messieurs, mes res-pet.

mercredi 8 juin 2011

Encrage & Voyoucratie.

Fin du XIX°. L'embrouille se forme, en loucedé, aux coins des rues. Les arcans, marlous et p'tits voyous genre chourave de morlingue, ceux qui sur l'échelle de la voyoucratie se trouvent juste en dessous des cadors, des épées spécialistes du délourdage de cofiot ou d'la fausse mornifle. Et ben ces gus là, peuplade du Paname malsain et crapoteux, ont les blasent; Les Apaches.
Ca vivote en étouffant les lacsompems de ces dames, ca baigne dans des combines parfumées a l'essence de merde pour s'remplir la dent creuse, enfin, c'est l'contraire du liseur de bible et du buveur d'eau tu l'auras compris. Commence alors à prendre forme sous les calots écarquillés de nos chers rupins, les premières bandes parisiennes puis françaises, et crois moi ma gueule, sûrement pas les dernières...Entrée en matière sévère avec le 1er gus qui utilisa une chignole (les autos fûssent rarent en c'temps là.) pour braquer la recette d'une banque en 1911. J'ai nommé l'anarchiste et meneur de la bande du même blaze: Jules Bonnot. Il claquera en 1912 sous les dragées d'la police qui ont délogé le récalcitrant de sa casbah à la dynamite...il en avez une putain d'paire le Julot. Pendant c'temps la, quelques figures du milieu d'après-guerre, se liaient d'amitié au Maghreb, dans les concentrés d'pue-la-sueur qui appelaient "Bat d'af'" (Bataillons d'infanterie légère d'afrique) c'était les unités disciplinaires de l'armée ou ils foutaient dans l'même gourbi les militaires sanctionnés et les zigues déjà condamnés dans l'civil, autrement dit, la fine fleur des bas-fonds regroupés pour casser d'la pavasse et en coeur siouplait. C'est ici sous l'cagnar nord africain que was born le tatouage made in france et les affinités de certains. En l'occurrence le spécimen Pierre Loutrel dit "Pierrot le fou" (le genre de type que tu r'compte tes crayons après lui avoir serré la pogne), Jo Attia (qui ouvra à La Rochelle, Rue des St-Pères, tout près du négoc' de mon ami Guicho (Outsider Ink), un bouge qui s'appelé Le Lido) Henri Feufeu dit "Le tatoué" et d'autres gonziers d'la même trempe formèrent "Le gang des tractions avant". Une combine toute simple, pour leurs braquo, ils utilisaient les dernières 15 de Citroën qui bombardé sec pour l'époque, donc, la maréchaussée avec leurs tracassins pourave ou leurs bicyclettes l'avait vite dans l'oigne à la course poursuite.
C'était quand même aut' chose, y'as pas à dire...Les gonziers nippé d'première, le galure borsalino, la limace faut qu'ca s'marida au quart de poil avec le trois pièces, kif pour la cravetouse et l'falzar qui tombe nickel sur les lattes italiennes. Éventuellement le lardeuss' pour quand ca lancequine ou pour la jouer Humphrey Bogart, d'la sape impec' quoi. Puis y'avait les prostiputes aussi, elles en f'saient des sacrifesses ces braves dames là, faut dire qu'as l'époque pour un gonze pas trop con, le turbin était pas duraille et y'avait les talbins qui allez avec. Et pour entret'nir une femme du monde, ça mets du liant dans les relations les talbins, non?

vendredi 27 mai 2011

My medicine.

Assis dans un clic-clac à la housse usinée, imprimé de motifs tellement pouraves qu'ils devaient même pas être à la mode en Bosnie dans les années 90. Un fond musical si on peut appeler ça comme ça, j's'rais plus tenté de dire une merde inaudible qui m'ferait presque saigner du pif couvre plus ou moins les discussions sans fond dans ce 2 pièces étudiant d'un quartier rupin de la ville. Chips coca, accompagné de 2-3 boutanches de liche à la noix d'coco et au litchi, à peine alcoolisées, enfin, pas de quoi me faire oublier pourquoi j'me trouve dans cette carrée tellement tris' qu'elle f'rait r'gagner l'estime de soi a un suicidaire. J'fous la pogne dans la fouille intérieure de ma jacket et en sors ma flasque de scotch 12 yirze d'âge, qui dans ces moments plus que maussades m'aide a voir de l'avant. J'en prends une rasade maousse et commence ce qui m'occupe et me diverti dans ce genre de coupe gorge, analyser la populace. Dans la masse j'aperçois quelques loquedus qui s'creusent le chiro pour savoir comment réussir à engourdir une frangine jusqu'à leur plumard, un gus avec une tête de Pierre-Louis-fabrice style ch'veux gras coupe glacée à l'huile d'olive et un look de Steve Urkel, complètement fumé à l'alcool de bonne femme, le dargif vissé sur une chaise avec le filet d'bile qu'atterrit sur une cravate que même Lagaf' il aurait pas osé... en train de s'lancequiner dessus. Sans déc', en regardant son grimpant en velours kaki on aperçoit la vieille tâche d'urine qu'imbibe le textile jusqu'à ses tatanes façon sportsouère, avec les lacets tellement serrés qu'les deux bords y s'touchent. Je chasse "dédé-j-patauge-dans-ma-pisse" de ma vue et d'ma mémoire pour arriver sur celle que si on y s'rait aux States, ça s'rait la chef des pom-pom girls (chirlideur qui z'apelle). Putain une môme donc tu t'demandes comment deux personnes peuvent émettre tant de splendeur d'un seul coup d'reins. Impossible d'aller la saluer. J'la dévore, la déguste des yeux. Elle est d'une beauté angoissante, tellement qu'elle est trop. Ca rejoint le monstrueux, jolie à ce point. Ca fait erreur de la nature limite freak. T'as envie de lui en r'prendre un peu pour en filer à Anne Roumanoff. Elle tourne la tête dans un délicat mouvement, façon pub pour shampoing, j'la cherche du regard, l'a trouve, ces deux points noirs cernés d'un vert chatoyant (j'l'ai sorti celle la ou pas?!) au milieu d'un blanc immaculé (avec ces conneries il m'prend des envies d'poésie) tombe comme la misère sur l'pauvre monde sur ma trogne, bouche bée, déconfit, presque penaud. Posté sans trop savoir quoi foutre de mon corps au milieu d'ce futon cradingue, étant dans l'impossibilité d'en décarré because la protubérance costaude dans mon falzar ça f'rait désordre. Après les cinq minutes de pause réglementaires en pensant justement à Anne Roumanoff pour r'donner un flux sanguin normal à mes quilles en dégonflant la bête, j'me renvoie une gorgée d'scotch pour l'tonus puis histoire de m'donner d'la contenance, et je m'lève prêt à aller débiter les boniments en bonne et due forme à la môme, puis connaissance faite, l'inviter à v'nir voir d'plus près ma collec' de pin's a la maison. M'apprêtant à c'que le comptage de fleurette dure une plombe, qu'elle fût pas ma surprise de voir Brin d'amour me prendre par la dextre, me trainer jusqu'aux gogues façon brutale devant tous ces bouts d'hommes avec l'oeil un poquito envieux en r'luquant l'manège et mon tickson pour l'prochain tour ! Histoire de pas sombrer dans l'dégueulasse et probablement parce que ma douce femme de mère va surement lire mes conneries, j'vais laisser vos imaginations perverses terminer l'boulot et j'vais en v'nir direc' à ma conclusion. Chaque femme est comme une médecine pour moi et de temps en temps il arrive que l'organisme s'accoutume à certains remèdes, mais j'ai confiance en la science et n'doute pas trouver ma thérapie. Le cas échéant j'ai toujours ma flasque dans la fouille et j'ai gardé toutes mes ordonnances. Puis si la période de convalescence lambine, il m'restera toujours l'auto médication, n'est c'pas Doc ?!

mercredi 25 mai 2011

Aussi vrai qu'la vérité.

A travers les âges, l'homo sapiens n'a été motivé que par une seule et unique chose: Le fion. Et de mémoires d'hommes ça s'est toujours déroulé plus ou moins d'la même façon, à classer en plusieurs catégories, une sorte d'essaim d'abeilles investi par quelques frelons v'nu foutre le rififi, j'm'explique. A commencer par une des bizarreries de notre époque quoi que légitime, La bourgeoise gênée, voir scandalisée de voire sa progéniture se faire secouer le burlingue par quelques indélicats minets un peu chaud d'la pince, faut croire que l'mélange des genres ne fait pas bon ton chez nos amis rupins. Seule entrave aux rêves d'encanaillement de leurs chérubins, ces braves gens trouvent probablement qu'on a les ongles trop sales pour fouiller dans les culottes en soie, bien qu'en homme du monde mis à part mes fautes d'orthographes prononcées (merci au correcteur), j'ai en acquis le style caméléon, le switch comme dirait l'anglais, ce qui j'vous l'accorde est loin d'être le cas de tous mes semblables...J'en ai vu s'moucher dans les rideaux du living déco Louis XVI et s'essuyer l'chib' dans les draps avant de décarrer. Mais je m'écarte un brin du thème, Messieurs j'en appelle à votre bon sens, présentez vous de manière distinguée et forcez la politesse, en évitant de bequeter comme des sagouins si la belle smala vous invite à la graille par exemple, ça embaumerait un peu la situation fàcheuse pour nous "gens du peuple" envers nos bienfaiteurs du monde des distingués. Revenons à nos moutons, Femmes... Ensemble de volupté, de la prude qui s'excuse quand elle jouie, à la docile pas du genre à crier quand on lui parle de trop près en passant par la bourgeoise avec ces 30 kilos d'gélatine sur l'devant et les loches qui dégueulent sur la brioche avec les bigoudis dans les crins, 4 couches de Maybelline sur la trogne sans oublier l'décilitre de N°5. Chaque gus y trouvera probablement son compte. Quant à mézigue, en éternel indécis, je laisse ma distinction naturelle me guider jusqu'à la prochaine souris en mal de mots d'amour.

mardi 24 mai 2011

Une affaire de famille.

La transmission du savoir, c'est cette tradition (aussi vieille que l'honorable métier de tapin) qui forme une bonne partie de c'que vous êtes. Pour ma part le pater familias m'a transmis, et pas dans l'sens conventionnel de la chose. A commencer par l'apprentissage d'un dialecte compréhensible que par ses seuls initiés, l'Argot. Né d'un dabe jaspinant le louchébem (argot de boucher) dû à son turbin de Boucher-chevalin, mon daron vit l'jour début des années 50 et passa sa jeunesse sur les quais du vieux port, là où le grand-dabe avait son négoce. Pour décrire un peu l'personnage moi j'le blaze Ray-gee-ray; bel homme d'1M85 avec une mouille un peu bourrue, des copeaux qui arrivent aux épaules, l'uniforme est tee-shirt noir, levis 501 et les santiags qui vont avec. Rock'n'rolla invétéré, adepte du vinyl qu'il allait dégoter outre-manche, bref, c'que j'appelle moi: un ancien. Gardien d'un temps où les jeunes jactaient un argot pur et dur, on était loin des 3,4 mots en verlan suivis d'un wesh. J'ai donc baigné depuis mes premiers mots dans le langage des ténébreux et c'est sur ce blog qu'avec quelques bons mots poético-argotique je vais m'atteler à transmettre à mon tour le fond et non pas la forme de ma jactance; la langue d'la populace, l'art de la métaphore inventé par les gavroches du pays.


P.S: Merci a ma douce Marie pour la correction de mes textes.