Le turf, les bacchantes charmeuses dessinées sous l 'blaire, les goualantes de l'authentique, singulier, vieux Paris. Les douces nuits d'guinche flottées d'accordéon et d'rouge pour les gourmands... Nous parlons là d'un temps révolu où mézigue, bah je m'y s'rais bien vu. Et en brave homme, j'y tiens. Laissons les demi-sels et les gigolos au rabais à leurs tristes av'nirs. Permettez-moi une tentative qui j'l'espère s'ra fructueuse, d'aider l'ascension de vos esprits si chers à mon coeur vers des sphères bien plus romanesques et sophistiquées qu'l'évolution morne d'l'arcan du coin de la rue ou du tapin d'base. Y s'agirait pas d'avoir l'imagination en bandoulière sur c'coup là, les quinquets à l'affût les mecs, les mou de la calebombe sont exclus du voyage, l'caberlot rempli d'sable et dénué d 'rêveries, très peu pour moi. Lamdé & Lessieumic laissez-moi vous parler d'une époque qui évoque sur'ment pour certains l'monde des vioques un peu viceloques, pour d'autres, une vie d'un aut' monde, ou, l'art d'apprécier les bonnes choses...Je m'en vais vous compter (non pas fleurette bien qu'on reste dans l'sujet) l'histoire de nos chers bordels disparus.
Y m'prend l'envie d'jaspiner un peu ce climat-là because, je vous situe l'tableau; Me v'la en train de me colmater la dent creuse autour d'un p'tit frichti avec mon dabe, une rouille de bordeaux, paisible quoi. Passe à c'moment-là à la télé un de ces reportages fait part des bien-pensant sur les maux d'ce monde, en l'occurrence cette fois-là, les bordels chez les espingouins. Du coup, comme deux hommes normaux autour d'un kil de jaja on s'est mis à débagouler c'qui nous passait sur l'coeur à propos d'ce sujet. Donc, les calots en coupe de mousseux, commença la discussion, sans grossièreté inutile vous vous en douterez. Bref, mon vieux m'rappelle alors, qu'mon arrière-grand-mère était tenancière d'un claque vers la rue des voiliers à La Rochelle et pi qu'son frangin qu'était une gueule cassée d'14-18 avait lui aussi son boxon à Mont luçon.
L'frelot d'l'arrière grand-mère avec ses tapins d'vant son claque. |
Avec les gagneuses, il est pas beau mon p'tit prince? |
La douce ou amère (ça dépend du point d'vue) époque de 1830-1930, l'âge d'or des claques, des bordels et autres lupanars est terminé... Avec en même temps celui d'ma maquerelle d'arrière grand-mère. Le tapinage a toujours été une affaire de couples. Fille-client, proxo fille, maquerelle-fille, désir-perversion, nuit-fille, alcool-fille... Et bien depuis ce noir jour d'avril 1946 mesdames et messieurs. Le couple a divorcé. Y s'voit maintenant encore en loucedé, mais croyez-moi mes amis. Ça n'a plus la même gueule.
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent, parole. (Merci Serge Deft pour la correc'zion !)
Mec serieux j'viens de lire les articles précédents et celui la, franchement c'est mortel, amuses toi bien dans ta solitude marine .. Et reviens nous vite !
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