jeudi 1 septembre 2011

Comme d'ha-bite-ude.

Oublions mes paragraphes érotico-mmerciales, on va s'payer une tranche de bonheur mes enfants. D'nos jours y'as plus un brin d'poèsie qui traine, mais moi, en cette noille orageuse, j'ai l'coeur au bord des lèvres. Y en faut bien un qui s'dévoue, histoire d'faire une moyenne. Parce qu'en c'moment les gigolpinces casanova à la douce prose, t'en rencontres aussi souvent qu'un Écossais donneur de sang. Alors on va mettre les adjas vers des cieux moins vicelards, s'mettre sur orbite au whisky frelaté en attendant celle qu'aura un sou d'amour pour ma tirelire.
Y'as plus que ça qui m'maintient mes pauvres amis, quand je vois ou on en est, regardez les toutes ces pauv' petites. Comment veux-tu avoir la patience d'débagouler des mots d'amour à une souris paumée qui passe son temps à affuter les clarinettes de gus pas vraiment chatoyant, et encore plus difficile qu'elle te réponde la bouche pleine de jus d 'couilles, sans déc', on est ou là putain d 'merde, ou qué sont les femmes du monde, hin? J'sais bien que je m'écarte de la poésie initialement annoncé mais aujourd'hui je me sens aussi doux qu'une râpe neuve, alors parlons d'aut' chose. Puis jaspiné d'mes belles mousmées d'antan, celles qui sentaient bon l'pain au lait, les suent l'amour, ça fait vie en peau d 'chagrin, l'truc pas vraiment jouasse. Pi t'façon, maintenant que j'ai du grisbi sous l 'coude, et honnêtement gagné, j'y tiens. Je vais bien réussir à m'dégoté une gerce, merde quoi ! Hé, brillantiné comme un piston d 'cadillac, lingé comme un milord, avec des flèches plein les profondes, c'est comme ça qu'on soulève, nan? Ou qu'on d'vienne un micheton j'sais pas vraiment... J'me fais pas d'souci sur c'projet parce que celle qui voudra m'éponger mon osier faudra qu'elle s'lève tôt l 'matin. Ah parce que ça c'est une spéciale aussi, un savoir-faire croyait moi, une institution même. Pour la p'tite histoire ça vient du terme "un miché ou michet" un client de tapin quoi, qu'est devenu un beau jour "un micheton" d'ou "michetonner", payer les services d'une fille. Enfin... Faut bien que j'aucun y trouvent son compte. Ceux qui pinent et ceux qui s'font piner.
Je remarque que mes p'tite histoires tournent souvent autour de mesdames les prostiputes ces temps-ci, 'vais tacher de voguer vers d'autres vices maintenant ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire