Écrire sur l'écriture. M'y v'la. Fallait qu'l'idée m'transperce, parce
que dans l'fond, hein, quand tu fout l'coup d'fourchette bien en d'dans,
l'écriture; Formulation d'la gamberge, mes pensées m'définissent et
c'que j'suis à vrai dire, c'est la seule chose qui m'appartiennent
réellement. Alors dans un altruisme sans fard j'débagoule, pour le
primaire connard ainsi qu'pour M'dame la duchesse. Y'a une similarité
entre beaucoup d'gribouilleurs "connus" qui m'as toujours fait
phosphorer, c'est le besoin d'rendre à un autre pisse-copie leurs envie
d'plumifier du paplar. Ça m'as toujours dépassé. N'est c'pas un besoin
primaire l'écriture? L'option trop délaissé à mon goût d'organiser sa
grise matière puisque mise à plat, dans cette degueulasserie planétaire
nous laissant infusée dans un flot constant d'information presque autant
chiassiforme les unes que les autres. Comment peut on s'en sortir sans
rayonner un brin l'merdier ?!
Quant à moi, quitte à en chiffonner deux, trois, c'qui m'empêchera pas d'ronquer j'te l'accorde..
M'est
pas v'nu l'envie d'griffonner du fafiot en ligotant Zola. Ca m'est tombé sur les endosses comme une maladie. En loucedé, comme le cancer après la chimio
que fut l'éducation nationale pour ma pomme. Seigneur. J'm'en rappelle
encore...Pourtant, c'est dire si j'ai essayé d'oc-cul-ter, j'me forcer à
oublier la phrase qui m'avait était dite à peine sortie du museau
souvent fétide du ou d'la professeuse. Nan merci les gars, j'laisse ma
part, servez-vous. Moi j'ai opté, pour la connaissance version Raymond.
C'est un style, discutable certes, mais qui m'convenez comme la canne
blanche à l'aveug'. Ray c'est mon paternel. J'parle de lui mais dans
l'fond c'est d'l'esprit familial que j'm'en veux t'discuter. La
transmission du savoir, du vrai. Pas des merdes écrites dans l'bouquin
d'"Histoire" qu'on t'as obliger à acheter (ou à chourave ca dépend d'ou
tu vient.) Tu m'diras que j'embellie un yota la chose et ta pas tord mon
copain. J'en ai manger quand même d'leurs étouffe chrétien, mais pas
lerchém. Dès qu'ce fût autoriser par Dame la Loi z'ont gentillement
préconiser que j'plie les gaules pi que j'décanille vers les ouvrages
des gens d'ma race c'est à dire ceux qui courbe pas l'échine devant les
pages de bousas qu'on leurs inculque au forceps. Alors depuis c'temps,
j'm'esquisse ma p'tite culture en décontractance, j'tend l'oreille,
j'fulmine sur c'qui m'touche pi j'mets l'reste à gauche pour quand
j's'rait grand.
J'dois quand même être honnête et t'dire mon bon
copain, qu'cette démarche qui m'était chère et l'est toujours ma guidé
au gré des savoirs vers cette toute poétiquo-argoterie qui m'sort du
buffet, pi j'vais pas t'cogner un paragraphe de cent lignes sur les
pimpims qui m'on mis goût aux écritures car pour moi l'Illustre restera
mon délicat rockenroller, l'Homme qui ma donné l'envie du bon mot,
capable d'ergoter sur mille et une chose d'une façon si divine,
tellement propre à son essence d'homme libre, d'inventeur de mots, dans
une recherche constante du terme qui nous f'ra marrer. Alors dans ce bain, j'rajoute de la mousse, j'laisse trépigner l'syphon
en lui susurrant entre deux flatulences remuant l'eau stagnante que
j'suis pas prêt d'décarrer d'ces eaux ou j'me plait tellement. Pi
t'façon y'a qu'ca qui m'file le tricotin authentique de gratter ma plume
jusque qu'ca sente le cramé dans la turne, le reste m'embrume...J'ai la
gueule embrumé comme une légende celtique, sans ça j'me souviens plus
qui j'suis ni d'ou j'viens. Juste des vapes qui m'remontent en
souplesse, dans les éclaircies. Sans ça j'ai l'impression d'être acteur
dans une éternelle répét', en ayant l'bon rôle mais ça reste une répét',
un aperçu, j'ai l'synopsis en fond mais la tirade magnifique s'fait un
peu languir. En inlassable con j'prend c'qu'on m'donne et la répét'
s'éternise. Comme une impression d'licher les mêmes canons et d'honorer
les mêmes gerçes, pas vraiment d'variables à prendre dans l'équation
excepté la teinte des liqueurs et la couleurs des toisons. Ca lambine
putain et j'ai pas eu mon quota, j'revendique parce que j'y est droit !
J'ai assez mangez mes pompes pour reclamer des palpitances. L'karma
z'apellent ça, sur l'schéma j'essaie d'm'y coller mais doit y'avoir des
paramètres dans les hautes sphères qui m'on echappé, j'm'apelle pas Earl
j'compte pas t'faire une liste mais merde j'ai foutu du diluant dans
mon verre de rouquin, alors ?!
Ou qui sont les vrais plaisirs?
Tu m'diras, j'vais pas la vendre Causette ma jolie histoire hein?!
Ont as tous notre sac à dos à s'coltiner, pour certains il est rempli
d'plumes, pour d'autres fourré d'merde, pi y'en as qui décident de quoi
il va être bondé, mézigue, j'ai opté pour l'pot-pourave. Fleurs, alcool
& poèsie. Mon premier pour l'odeur, le deuxième pour m'aider à
gamberger au troisième car oui mon cher ami, dans l'monde ou j'vie les
délicatesses littéraire n'vous tombent pas sur l'paletot comme la
cellullite dans l'legging d'une bachelière !
Rien qu'd'y penser ca
m'ravage la membrane...Y'as pas à dire, sans mon stylo j'ai plus l'gout à
rien. J'les vois d'la les récalcitrants qui vont m'affubler
d'nostalgique, mais quand on m'parle de nostalgie j'pense à James et
quand j'pense à James j'pense à Térence pi à nos belles années. Et si y'en a un
d'vous qui s'la sentirait O.P.J en posant les questions qui taquine en
m'demandant la différence entre hier et aujourd'hui, j'lui répondrez
qu'c'est la même différence qu'entre la cuite & l'ivresse.
En parlant d'idées d'un autre monde, j'absorbe celle qui émane de mon
verre pur malt à la santé du Grand, un à qui j'en dois d'sevère
courettes, un d'ceux justement qui m'en a donné d'bien réel des échantillons sur les palpitances réclamé, un frangin qui mériterait que
j'chie l'équivalent du dictionnaire Vidal tellement y'en as à dire. Mais
comme j'ai la pile un peu fragile sur les drames, j'garde ca au chaud
en attendant les jours meilleurs. Pour l'heure j'garde mon encrier pas
loin pour continuer à baigner dans mes rêveries, a balancer le trait
noir d'mon stylo bille sur la fine frontière qui sépare les merveilles
du fond d'mon caberlot aux merdes jonchant la surface de nos vies. J'lève mon godet à ton souvenir homeboy. A nos
mort. A nos amours.
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