vendredi 30 mai 2014

Palpitances.

Écrire sur l'écriture. M'y v'la. Fallait qu'l'idée m'transperce, parce que dans l'fond, hein, quand tu fout l'coup d'fourchette bien en d'dans, l'écriture; Formulation d'la gamberge, mes pensées m'définissent et c'que j'suis à vrai dire, c'est la seule chose qui m'appartiennent réellement. Alors dans un altruisme sans fard j'débagoule, pour le primaire connard ainsi qu'pour M'dame la duchesse. Y'a une similarité entre beaucoup d'gribouilleurs "connus" qui m'as toujours fait phosphorer, c'est le besoin d'rendre à un autre pisse-copie leurs envie d'plumifier du paplar. Ça m'as toujours dépassé. N'est c'pas un besoin primaire l'écriture? L'option trop délaissé à mon goût d'organiser sa grise matière puisque mise à plat, dans cette degueulasserie planétaire nous laissant infusée dans un flot constant d'information presque autant chiassiforme les unes que les autres. Comment peut on s'en sortir sans rayonner un brin l'merdier ?!

Quant à moi, quitte à en chiffonner deux, trois, c'qui m'empêchera pas d'ronquer j'te l'accorde..
M'est pas v'nu l'envie d'griffonner du fafiot en ligotant Zola. Ca m'est tombé sur les endosses comme une maladie. En loucedé, comme le cancer après la chimio que fut l'éducation nationale pour ma pomme. Seigneur. J'm'en rappelle encore...Pourtant, c'est dire si j'ai essayé d'oc-cul-ter, j'me forcer à oublier la phrase qui m'avait était dite à peine sortie du museau souvent fétide du ou d'la professeuse. Nan merci les gars, j'laisse ma part, servez-vous. Moi j'ai opté, pour la connaissance version Raymond. C'est un style, discutable certes, mais qui m'convenez comme la canne blanche à l'aveug'. Ray c'est mon paternel. J'parle de lui mais dans l'fond c'est d'l'esprit familial que j'm'en veux t'discuter. La transmission du savoir, du vrai. Pas des merdes écrites dans l'bouquin d'"Histoire" qu'on t'as obliger à acheter (ou à chourave ca dépend d'ou tu vient.) Tu m'diras que j'embellie un yota la chose et ta pas tord mon copain. J'en ai manger quand même d'leurs étouffe chrétien, mais pas lerchém. Dès qu'ce fût autoriser par Dame la Loi z'ont gentillement préconiser que j'plie les gaules pi que j'décanille vers les ouvrages des gens d'ma race c'est à dire ceux qui courbe pas l'échine devant les pages de bousas qu'on leurs inculque au forceps. Alors depuis c'temps, j'm'esquisse ma p'tite culture en décontractance, j'tend l'oreille, j'fulmine sur c'qui m'touche pi j'mets l'reste à gauche pour quand j's'rait grand.

J'dois quand même être honnête et t'dire mon bon copain, qu'cette démarche qui m'était chère et l'est toujours ma guidé au gré des savoirs vers cette toute poétiquo-argoterie qui m'sort du buffet, pi j'vais pas t'cogner un paragraphe de cent lignes sur les pimpims qui m'on mis goût aux écritures car pour moi l'Illustre restera mon délicat rockenroller, l'Homme qui ma donné l'envie du bon mot, capable d'ergoter sur mille et une chose d'une façon si divine, tellement propre à son essence d'homme libre, d'inventeur de mots, dans une recherche constante du terme qui nous f'ra marrer. Alors dans ce bain, j'rajoute de la mousse, j'laisse trépigner l'syphon en lui susurrant entre deux flatulences remuant l'eau stagnante que j'suis pas prêt d'décarrer d'ces eaux ou j'me plait tellement. Pi t'façon y'a qu'ca qui m'file le tricotin authentique de gratter ma plume jusque qu'ca sente le cramé dans la turne, le reste m'embrume...J'ai la gueule embrumé comme une légende celtique, sans ça j'me souviens plus qui j'suis ni d'ou j'viens. Juste des vapes qui m'remontent en souplesse, dans les éclaircies. Sans ça j'ai l'impression d'être acteur dans une éternelle répét', en ayant l'bon rôle mais ça reste une répét', un aperçu, j'ai l'synopsis en fond mais la tirade magnifique s'fait un peu languir. En inlassable con j'prend c'qu'on m'donne et la répét' s'éternise. Comme une impression d'licher les mêmes canons et d'honorer les mêmes gerçes, pas vraiment d'variables à prendre dans l'équation excepté la teinte des liqueurs et la couleurs des toisons. Ca lambine putain et j'ai pas eu mon quota, j'revendique parce que j'y est droit ! J'ai assez mangez mes pompes pour reclamer des palpitances. L'karma z'apellent ça, sur l'schéma j'essaie d'm'y coller mais doit y'avoir des paramètres dans les hautes sphères qui m'on echappé, j'm'apelle pas Earl j'compte pas t'faire une liste mais merde j'ai foutu du diluant dans mon verre de rouquin, alors ?!
Ou qui sont les vrais plaisirs?

Tu m'diras, j'vais pas la vendre Causette ma jolie histoire hein?! Ont as tous notre sac à dos à s'coltiner, pour certains il est rempli d'plumes, pour d'autres fourré d'merde, pi y'en as qui décident de quoi il va être bondé, mézigue, j'ai opté pour l'pot-pourave. Fleurs, alcool & poèsie. Mon premier pour l'odeur, le deuxième pour m'aider à gamberger au troisième car oui mon cher ami, dans l'monde ou j'vie les délicatesses littéraire n'vous tombent pas sur l'paletot comme la cellullite dans l'legging d'une bachelière !
Rien qu'd'y penser ca m'ravage la membrane...Y'as pas à dire, sans mon stylo j'ai plus l'gout à rien. J'les vois d'la les récalcitrants qui vont m'affubler d'nostalgique, mais quand on m'parle de nostalgie j'pense à James et quand j'pense à James j'pense à Térence pi à nos belles années. Et si y'en a un d'vous qui s'la sentirait O.P.J en posant les questions qui taquine en m'demandant la différence entre hier et aujourd'hui, j'lui répondrez qu'c'est la même différence qu'entre la cuite & l'ivresse.
En parlant d'idées d'un autre monde, j'absorbe celle qui émane de mon verre pur malt à la santé du Grand, un à qui j'en dois d'sevère courettes, un d'ceux justement qui m'en a donné d'bien réel des échantillons sur les palpitances réclamé, un frangin qui mériterait que j'chie l'équivalent du dictionnaire Vidal tellement y'en as à dire. Mais comme j'ai la pile un peu fragile sur les drames, j'garde ca au chaud en attendant les jours meilleurs. Pour l'heure j'garde mon encrier pas loin pour continuer à baigner dans mes rêveries, a balancer le trait noir d'mon stylo bille sur la fine frontière qui sépare les merveilles du fond d'mon caberlot aux merdes jonchant la surface de nos vies. J'lève mon godet à ton souvenir homeboy. A nos mort. A nos amours.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire