jeudi 30 janvier 2014

Autopsie d'un nave.

Pendant qu'on s'gorgent les éponges de l'air qui nous plait, eux ont besoin d'une ventoline. Car nous ciselons nos vies d'une main Raphaelienne et qu'ils restent loufiat d'une tête qui les guidera pour évoluer dans l'cliché ou ils sont en faction, celui du; Chacun pour soit et Dieu pour tous. Parce que nos vies d'bohèmes les dépassent et qu'ils stagnerons dans l'plagiat une longueur derrière nozigues, pour ces raisons là; Ils s'endormiront en caves et nous nous reveillerons en hommes libre.

Combien sont ils? Combien qu'on en a bigler, triste d'être là, presque sans vie, à la r'cherche du frisson qui nous décrit si bien. Essayant d'manier nos verbes, d'se linger comme nos pommes. T'en fais pas rupin, j'me doute que vu d'ta grosse cagna bourgeoise entouré d'parents aussi cons qu'toi, les palpitances de la zone ca doit t'rev'nir comme une embellie mais tu voit flou gars, tu t'monte le bourrichon a penser qu'nos aises nous sont tombez sur l'paletot une belle matinée d'printemps, tu pense que l'encanaillerie t'aidera à soulever d'la frangine pour plus t'caler l'zgeg sur l'épaule en rentrant dans ta turne...Triste sort. Oh pi allez ! Caltez boudins, vous sentez l'ail ! J'peux plus m'coltiner avec les branques, c'est vicéral. T'étonne pas si y'as d'la tendance à s'graisser l'toboggan, parce qu'vaut mieux s'humidifier l'jabot aux alcools plutôt que d'prend' part à cette divine connerie ambiante qui m'conforte dans mes idées. Tout m'fait rire, j'fout les arpions ou j'veux pi ni dieu ni maître. Qu'est c'qu'on veut nous ? C'est sublimer la chienlit. Continuez d'vous d'palucher dans vos égoïsteries, nous on n'salut plus. Ils z'y voyent pas clair en plein midi, nous on affutent, on distribue vu qu'i faut s'servir soit même. On n'prend'ra jamais part à vos enfilades tas d'cloches. Qu'ca soit d'tout bords rarent se font ceux qui vivent réellement, déja pour eux même et encore moins pour les autres, c'est à dire pour d'la vrai! Parce que quitte à s'bruler les doigts, on s'les cramera par les deux bouts !

Nous vivont comme un glaviot cracher en l'air, à la virevolte, tandis qu'de l'aut' côté c'est stagnant comme d'la salive dans une bouche infectée. Nous ont aiment voir les mouflets courir, bousiller leurs croquenauds en s'emmelant les pinceaux, s'écorcher un peu la cuirasse pour repartir de plus belle en s'mouchant l'pif avec la manche. Se r'trouver à quinze dans une carrée enfumée, en famille pour partager une jaffe, c'est ca notre vie, n'pas défendre son bout d'gras mais en couper la moitié pour la r'filer à son frère. Alors j'la voit suiffarde à celui qu'a une vipère dans la fouille car chez nous, on dit que si rien n'est partagé, tout est perdu...

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