jeudi 18 avril 2013

Vague a l'âme.

Parce qu'il arrive beaucoup d'choses entre l'verre et la bouche, ça t'tombe sur l'paletot, a la surprenante, hier t'etais jouasse, aujourd'hui t'as l'coeur gros, une gueule à caler les roues d'corbillard, le coeur en dégoulinade. Tu t'etais laissé miroiter qu'la liche absorberait l'vague à l'âme qui t'ronger la couenne jusqu'à en saigner mais quand l'retour d'bambou t'alpague t'es rien d'autre qu'un bambin qui lâche les écluses, tu miaules a la pathétique et tu t'sens con comme Michel Petrucciani dans une partouse d'obèses. C'est c'que j'entreprends comme les retours difficiles du lâché prise, le come back du moment où t'as flanché au bras d'ssus bras d'ssous, celui ou la s'conde d'avant t'étais l'roi d'la piste, le fringant minet qui s'préoccupé à la va comme j'te pousse des états d'âme d'la mignonne qu'tu berlurer, puis après quelques embrassades, quand la bagatelle c'est mise en branle, l'temps d'cligner des mires et terminarès, au panier ! Rejoint les autres coco ont attendez plus qu'toi... Tu m'diras ça fait partie du jeu d'trinquer. Un jeu qu'en vaut l'chandelier, quelques temps d'amour véritable valent des années d'souffrance. En attendant tu laisses les bégueules, les expansifs à leurs putasseries et t'attends qu'ce sentiment insoutenable décanille, a coup d'anisettes, a coup d'moukères, a coup d'abstraction, a coup de c'que tu peux... Pi du coup tu rentres dans ta cagna l 'soir, tu t'retrouves seulâbre, et tu t'mets à déblatérer c'genre de niaiseries en pensant que ça va t'apaiser. Tu vas aller t'paddocker comme un con, les babines encore humides de tout l'sirop qu'ta éclusé, en espérant que demain t'esquintera moins. Car le temps n'a rien à voir la d'dans, c'n'est pas l'temps qui détruit la falaise, c'est la mer. On aura beau dire, dans la vie du gadjo moyen c'qui fout en l'air réelement le lambda, c'est pas la gniôle, les sèches ou la schnouf... C'est l'béguin. Ça t'alpague par l'colbac un beau jour, toi t'es relaxé, tu t'y attends pas. Et là l'temps d'reflexionné, tirez l'rideau gens d'la liberté on va plier. Parce que à partir de désormais tu n'pensera plus qu'a Elle. Bien entendu regret a gros bouillons de tout c'que t'as pu y faire vivre, parce que dans l 'fond, t'as toujours connu d'la morue d 'comptoir, pas vraiment a cheval sur les mondanités...Mais quand l'coup d'sang ta agraffé, l'a fallu s'raccroché aux branches. Manque de veine, pas vraiment d'baraka sur la poloche. L'naturliche remonte au galot et l'tiens est loin d'être reluisant, alors tu lui dis que t'est morgan, tu la laisses décarrer pour aller vivoter les jours heureux, l'air con mais digne. L'vague à l'âme c'est rien d'le dire, ça boursoufle, ça asphyxie. Tu l'avais entre les pognes et c'était beau. Maintenant qu'elle a calté tu n'voit que par elle et l'moyen d'reprendre tes billes...Dès lors tu cours à la chasse aux papillons, la poésie n'est que lumière, d'ailleurs quand un poète parle les papillons viennent tourner autour de sa bouche.

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